Et trois nuits par semaine…
21 octobre, 2013
J’ai toujours été du soir.
Pour vous dire, je suis parfois tellement du soir que j’en suis du matin – pour peu qu’on prenne le matin par l’autre bout.
J’ai toujours aimé la nuit. J’aime les nuits blanches, les nuits fauves, les nuits courtes, les nuits agitées, les nuits d’amour, les nuits folles, les nuits douces, les nuits calmes, les nuits de noces et les nuits sans lune.
Et j’ai presque aimé les nuits de garde.
J’ai des souvenirs précis de chaque chambre de garde, de chaque service, de toutes mes nuits à l’hôpital et des empreintes qu’elles ont laissées en moi.
Je repense à mes nuits d’hôpital avec le ventre.
Externe en obstétrique.
Le lit immédiatement à gauche en entrant, la tête vers la porte. La salle de bains à main gauche (si on est couché sur le ventre avec la tête sur l’oreiller. Parce que la gauche, selon comment on est tourné, ça change tout).
C’était le deuxième stage de ma vie. J’avais 3 années de médecine derrière moi. C’est-à-dire essentiellement trois années d’anatomie, de biophysiques, de biocellulaire, d’histologie, d’histoire de la médecine, d’étymologie et de statistiques. Allez, et 6 mois de sémio. Disons que j’avais à peu près idée qu’en ayant mal au bide en bas à droite (à droite de quand on se tient debout et qu’on penche la tête en avant en regardant son nombril ; parce que la droite, selon comment on est tourné…) on avait plus de chance d’avoir l’appendicite qu’une rupture de la rate, mais c’était à peu près tout.
Bref, c’était le deuxième stage de ma vie, j’étais de garde deux fois par semaine, et j’avais deux missions.
La première était d’accourir à toute allure en cas de césarienne, gauche en sortant de la chambre puis tout au bout du couloir à gauche (la gauche en avançant en avant ; parce que la gauche…), pour tenir des écarteurs, aspirer du liquide amniotique en me faisant crier dessus parce que j’aspirais pas bien, orienter des scialytiques en me faisant crier dessus parce que j’éclairais pas bien, et pousser avec les coudes sur des ventres sous les hurlements des mères parce que malgré l’anesthésie je leur faisais super mal.
La deuxième était de répondre au téléphone pour tous les appels entrants de l’extérieur vers le service, et de dire aux patientes qui appelaient ce qu’elles devaient faire de leur ventre, de leurs saignements, de leurs contractions et leur frousse.
Pour la deuxième mission, autant vous dire qu’on a vu arriver à l’hôpital beaucoup de femmes qui ne le méritaient pas. Si ça s’trouve, j’en ai tué une ou deux en leur disant que c’était rien et qu’elles avaient qu’à prendre un Spasfon, mais dans le doute, je disais très souvent de venir. On ne se méfie jamais assez des ruptures de rates et des externes en quatrième année de médecine.
Pour la première, j’étais surtout terrorisée à l’idée de débarquer au bloc avec les cheveux de Sangoku et en ayant mauvaise haleine.
Je dormais habillée et avec mes chaussures, pour gagner 30 secondes et me brosser les dents. Les autres doivent mettre leurs chaussures, je m’disais. Si je gagne ce temps-là, je peux bien me brosser les dents vite fait et j’arriverai aussi vite que tout le monde.
Externe aux urgences.
J’en ai parlé déjà plein. On n’avait pas de chambre, on n’avait pas de lit. On dormait où on pouvait (si on pouvait), sur le canapé défoncé de la salle de garde à côté des brancardiers et devant Chasse pêche nature et traditions, dans la salle de gynéco avec les pieds dans les étriers, assis la tête posée sur les bras sur la table du bureau des médecins à la lumière du négato.
Une fois, j’avais dû réveiller l’interne de garde.
J’étais pétrifiée. J’avais évidemment tort de le réveiller, je le réveillais par incompétence, parce que je ne savais pas alors que j’aurais dû savoir. J’étais allée cogner à sa porte avec un café à la main. Pensant bien faire.
Avec quelques années de recul, je comprends mieux pourquoi il n’avait pas eu l’air content du tout.
Externe en réa.
On dormait sur un lit de camp avec des ressorts dans la salle de staff. Entre la table et le rétroprojecteur. Le lit était rangé à la verticale entre une armoire et le mur du fond. On se faisait un oreiller avec un drap roulé en boule.
J’y ai peu de souvenirs : j’ai dormi une fois. Le service accueillait toutes les TS du secteur, il était rare que la nuit soit calme.
De la fois où j’ai dormi, je me souviens essentiellement de l’angoisse de ne pas me réveiller avant le staff, et de voir débarquer toutes les blouses blanches et la chef-qui-faisait-peur dans ma salle, avec mes cheveux de Sangoku et ma mauvaise haleine.
Interne en obstétrique.
Mon premier stage d’interne.
Une vraie chambre, le lit au milieu, un bureau à droite (la droite en étant… parce que…), une chaise en face, une salle de bains à gauche (bon j’arrête).
C’était aussi le bureau des internes, donc on était réveillés quand même par les collègues qui arrivaient au petit matin, mais bon, c’était une vraie chambre. J’y ai le souvenir surtout de ma deuxième ou troisième nuit. Une de ces nuits qui font dire aux patients « Je ne ferme plus l’œil de la nuit, je ne dors PAS DU TOUT », alors que bon, si, ils dorment, ça va quoi. Une nuit en demi-sommeil permanent.
Parce que c’est très différent de dormir, et de dormir en sachant qu’on sera fatalement réveillé d’ici 10, 40, 60, 80, ou 140 minutes. En ayant deux ou trois ou dix patientes sur le feu, dont on ne sait pas si on les a correctement prises en charge ou non, dont on ne sait pas si elles vont aller bien ou pas. En ayant deux ou trois ou dix futures patientes quelque part dans la ville, dont on ne sait pas si elles vont venir cette nuit ou pas, dont on ne sait pas si elles seront en bonne, en moyenne santé ou à demi-mourantes.
Dormir en garde et dormir, ce n’est pas du tout la même chose (pourtant, oui, je vous vois venir, c’est pareillement se coucher les paupières closes).
Bref, cette nuit-là, j’ai vu des cols de l’utérus. Toute la nuit. J’ai dormi d’un sommeil fiévreux, amputé, incomplet. Un sommeil d’aluminium.
Je fermais les yeux et je voyais des cols de l’utérus. Des sains, des malades, des saignants, des béants. Des qui avaient l’air sains mais dont je savais confusément qu’il fallait me méfier. Je voyais mon spéculum creuser, fouiller, s’entrouvrir, chercher en écartant la chair et s’ouvrir enfin sur un col dont il fallait que je détermine la santé.
Interne en rhumato.
Une vraie chambre, où j’aurais pu dormir de vraies nuits, tant on n’était jamais dérangés.
Hôpital sans entrées, sans urgences, sans vie. Lors des nuits les plus agitées, je devais me lever deux fois. Une fois pour prescrire un Valium à une vieille femme agitée, une fois pour faire un examen neuro sommaire à un type qui était tombé de son lit. Dans le pire des pires des cas. Mon collègue une fois avait dû gérer un OAP, ça m’avait paru une nuit dans Urgences avec deux plaies par arme à feu, une plaie par tronçonneuse, six plaies par armes blanches et huit arrêts.
Le couloir, les chiottes au bout à droite, ma chambre deuxième porte en partant du début, une salle de bains à la douche bouchée tout de suite à gauche, le lit la tête vers la salle de bain, une armoire, une télé en panne, une fenêtre ouverte sur les toits de l’hôpital par laquelle je rêvais de fuguer.
Ça a été mes nuits les plus calmes, et ça a été mes pires nuits. Aussi sordides que le réfectoire, pièce immense du dernier étage, où j’allais chercher dans le frigo le plateau sous cellophane avec le papier « Interne de médecine », où je mangeais seule toujours à la même table (l’avant dernière en partant de la porte, sur la deuxième rangée en partant de la droite), sous des néons blafards et grésillants, avec le bruit du vent qui claquait sur les murs et mugissait dans je ne sais quel tuyau du bâtiment.
Des nuits à l’image de mon stage, à l’image du service, à l’image des soins qu’on donnait aux patients.
J’aurais dû y passer une nuit sur deux, parce qu’on n’était que deux internes.
Par chance, mon confrère était étranger, il logeait dans un internat presque plus glauque que notre hôpital, et il avait besoin d’argent. Pour lui, dormir ici ou là-bas ne changeait pas grand-chose, et il m’avait demandé de lui laisser mes gardes. Trop heureuse.
Interne aux urgences.
C’était déjà un peu fort-boyard pour arriver à la chambre. Quatre couloirs, un code (avant-dernière page du calepin de la poche de droite de ma blouse), un ascenseur, deux couloirs, un code (dernière page du calepin), un couloir, une clé (troisième clou en partant de la gauche sur la deuxième rangée en partant du haut sur le tableau clouté de la salle de garde). Un lit au milieu, une table aux pieds du lit, le lavabo à droite, la salle de douche et les toilettes encore à droite. On prenait les draps dans l’armoire des patients dans le bureau des infirmières avant de monter, on changeait les draps du collègue de la nuit précédente. Un drap au-dessus de l’alèse en plastique qui grince et qui fait des plis durs comme une trique (le mec qui a appelé les alèses « alèse » avait un sacré second degré…), une couverture qui gratte au-dessus du drap, un drap au-dessus de la couverture, un drap enroulé autour de l’oreiller. Les trois draps enlevés de la nuit d’avant rejoignaient la pile des draps de la semaine à droite de la table au pied du lit.
Une table de chevet, un téléphone.
Je suppliais les infirmières d’appeler sur le téléphone. Je laissais des post-it partout, avec le numéro de la chambre de garde.
Parce que c’était ça ou le bip.
Le bip la nuit, ma hantise.
Dans le demi-sommeil fébrile dont j’ai parlé plus haut, le bip sonne dans l’obscurité. Ça s’immisce dans ton rêve. Ta mère, ton mec, le chien, le flic se met à crier Tiiiii ! Tiiiiii ! Tiiiii !
Une voix lointaine chuchote : « C’est pas ton rêve ».
Ça crie plus fort. TIIIII ! TIIIII ! TIIIII !
C’est pas ton rêve, c’est le bip.
Tu te réveilles en sursaut, tu l’attrapes, tu le rates, tu le ré attrapes, tu regardes, c’est pas le bon sens, tu le retournes, tu regardes, c’est toujours pas le bon sens (le bip de garde, cette clé USB des nuits d’hôpital), tu le reretournes, trop tard ça a fini de bipper, tu allumes la lumière, tu clignes des yeux, tu essaies d’appuyer sur un bouton pour voir le dernier appel mais ça ne marche pas, ça ne marche jamais, tu appuies sur tous les boutons, il s’affiche des trucs que tu ne comprends pas et qui ne ressemblent pas du tout à un numéro de poste, tu vois que c’est prévu que le réveil réveille à 7h30 mais ça ne te dit pas qui a bippé, alors tu décroches le téléphone, tu appelles les urgences, tu demandes « C’est toi qui m’a bippée ? », on te dit que non, tu te dis que tu vas pas appeler tous les services de l’hôpital, tu reposes le bip et tu te recouches en attendant que ça rebippe et en priant pour que ça n’ait pas été urgent.
Toujours est-il que je suppliais les infirmières de m’appeler plutôt que de me bipper.
Et immanquablement ça appelait.
« Oui, on a une entrée, c’est une dame de 60 ans pour douleurs abdos. »
J’arrive, tu dis.
Tu raccroches.
Tu reposes la tête sur l’oreiller.
« Bon, prends deux minutes pour te préparer. Une douleur abdo chez une femme de soixante ans, qu’est ce que ça peut-être, au pire ? … Bon, au pire y a plein de choses, mais imagine, peut-être c’est une constipation. Ça strouve tu vas y aller, elle va te dire qu’elle a mal un peu partout mais plutôt sur le flanc gauche, elle aura pas de fièvre, pas de fièvre pas d’antécédents, mal au flanc gauche, tu vas demander la date des dernières selles et ce sera 6 jours, 6 jours date des dernières selles, pas de fièvre, alors, femme de soixante ans, douleur abdo, flanc gauche, gauche, pas de fièvre pas de défense, dernières selles 6 jours, un movicol et voilà, il suffira de donner un movicol alors tu y vas, date des dernières selles c’est une constipation, facile, constipation, movicol, pas de défense, apyrétique, movicol c’est bon c’est tout ça y est tu peux dormir, ouf c’était facile c’était une constipation, movicol, mo… »
Et puis ça resonne.
Tu décroches, désorienté.
« Bah alors qu’est ce que tu fais ? »
« Heu… Hein ? »
« Bah je t’ai appelée pour une douleur abdo y a 20 minutes, tu m’as dit que t’arrivais, qu’est ce que tu fais ? »
Je fais que je me suis rendormie, putain. C’était juste une constipation.
J’ai soigné des centaines de patients fictifs, pendant mes nuits de garde.
Les soirs de fatigue, des patients que je n’avais pas encore vus mais qui avaient juste une constipation ou juste une entorse, et dont je faisais la prise en charge et les prescriptions en pensée très très fort depuis mon lit.
Les soirs d’anxiété, des patients compliqués qui s’incrustaient dans mes rêves, qui faisaient tout en dépit du bon sens, qui se dégradaient, qui avaient un potassium, le potassium, qu’est ce que j’ai fait avec le potassium, je ne sais pas le potassium, et que j’avais tués, tués, tués.
Une fois, mon chef de service m’avait raconté la nuit de garde qui le hantait encore des années après.
Il s’était réveillé au matin. L’infirmier lui avait donné des nouvelles de Madame B.
Mon chef avait dit « Hein ? Qui Madame B ? »
L’infirmier avait dit « Bah, la map de cette nuit. »
Mon chef avait cru qu’on lui faisait une blague jusqu’à ce qu’il reconnaisse son écriture dans le dossier de la patiente. Avec son nom, sa signature, la date et l’heure. 04H45.
Il n’avait AUCUN souvenir de Madame B, de sa map, de son réveil et de ses prescriptions.
Il s’était relu mort d’angoisse, à toute allure. Il avait lu qu’il avait fait des prescriptions cohérentes, normales, adaptées.
Il avait soufflé un long soupir de soulagement. Et puis il s’était dit que c’était un peu malade, quand même, comme mode de vie.
À nous deux, nous ferons un bon médecin.
6 octobre, 2013
Cher toi,
Avant de te raconter (avant de te raconter toi, j’entends ; pas « avant de te raconter un truc »), et avant de te dire merci, je vais te raconter l’histoire de ma dernière annonce d’Hépatite B.
Histoire que tu réalises un peu le contexte.
Donc, ma dernière annonce d’Hépatite B.
J’avais eu ce type au téléphone, entre deux consults d’une journée éprouvante dont je ne me souviens plus. Je sais juste que j’étais fatiguée, pressée, et en retard. J’avais eu ce mec, je l’avais laissé me lire ses résultats par téléphone (ce que j’essaie d’éviter habituellement. Parce que les « Je veux juste savoir ce que ça veut dire -Sérologie HIV positive- » par téléphone, c’est un tout petit peu difficile à gérer…) (du coup, et je fais une parenthèse, imagine bien ce que ça implique au quotidien. Tu as une personne angoissée au bout du fil, qui, pour elle, appelle « juste » pour un renseignement. Elle veut juste te lire deux phrases de sa prise de sang au téléphone pour que tu lui dises que ce n’est rien. Et, en l’occurrence, 99,5% du temps, ce n’est rien, et tu pourrais très bien prendre 30 secondes, écouter deux lignes, comprendre que ce n’est rien, dire « Ce n’est rien », avoir été thérapeutique et miraculeuse en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Ce n’est rien », et avoir rendu un service énorme à quelqu’un. Sauf que tu penses aux 0,5%. Tu penses à ce qu’il faudrait dire, là, au téléphone, si quelqu’un te demande « Qu’est ce que ça veut dire un lâcher de ballons, docteur ? » ou « Qu’est ce que ça veut dire « Sérologie HIV positive » ? ». Tu penses à ce que tu pourrais bafouiller, à ton ânonnage de « C’est dur à dire au téléphone, il faut que vous veniez pour qu’on en discute face à face », à ce que ça pourrait être de semi-annonce maladroite et pourrie. Tu penses que c’est comme quand ton amoureux t’as dit au téléphone « Tu vas me quitter ? » et que oui, putain, tu allais le quitter, mais que non, tu pouvais pas dire ça là, pas comme ça, pas maintenant, pas au téléphone. Bref, c’est à ça que je pense tout le temps quand je refuse de « juste regarder » dans la salle d’attente ou « juste dire » entre deux téléphones. C’est ce à quoi je pensais quand ce type la semaine dernière est parti du cabinet en claquant la porte et en hurlant que les assistantes du Dr Carotte, c’était que des bonnes à rien, et qu’il voulait juste qu’on prenne 2 minutes pour lui dire les résultats de son test du sida. Hey, parce que si c’est positif, mon bonhomme, tu veux vraiment que je te le dise là maintenant, dans ma salle d’attente, entre une mère et son gamin fébrile et une femme avec un panaris ?
Donc non, non, ce n’est jamais facile de « juste jeter un œil ». Ne nous demandez pas de faire ça.)
Bref, disais-je, pardon. Je t’annonçais ma dernière annonce d’hépatite B à ce type que j’avais laissé me piéger au téléphone.
Il m’a dit des trucs, des anticorps anti truc, des antigènes anti machin, des trucs que oui, pardon, après 14 ans de médecine je ne suis toujours pas capable de piger facilement au premier jet sans avoir une antisèche magique que j’aime d’amour sous les yeux. Ça ressemblait quand même furieusement à une vaccination, avec des « Acéhantihachebéhesse positifs », et j’avais dit doctement « C’est rien, c’est que vous êtes vacciné, c’est positif parce que ça veut dire que vous avez des défenses immunitaires contre la maladie, vous êtes juste vacciné, vous êtes protégé, tout va bien. »
Et puis il était venu en consultation, pour autre chose, pour revoir son traitement. À la minute où il était entré, j’ai eu envie d’ouvrir les fenêtres. Ça me fait toujours ça quand les gens portent trop d’angoisse. Ils n’ont pas encore ouvert la bouche que j’ai envie d’ouvrir les fenêtres, de ventiler ma main devant mon visage, pour faire sortir l’angoisse qui distille dans la pièce comme un nuage de poison vert invisible d’une arme chimique d’une guerre oubliée. Plus contagieux que l’Hépatite B, il y a l’angoisse.
J’ai re-regardé ses résultats, avec une main de vapeur impalpable qui me serrait la gorge, et j’ai lu « Ag HbS positif ». J’ai blêmi. J’ai relu. J’ai passé ma main droite sur les commissures de mes lèvres, et j’ai rerelu. « Ag HbS positifs ». Je me suis mise à bafouiller. Que oui, bon, certes, j’avais dit un truc au téléphone l’autre jour, mais que je m’étais trompée, que là c’était différent, qu’il y avait effectivement une Hépatite B dans la cour de jeu. J’ai bafouillé des trucs horriblement, sur des examens complémentaires à faire, sur une lettre pour un spécialiste, sur que des fois c’est grave mais des fois c’est pas grave l’Hépatite B.
Et il venait pour revoir un traitement pour son angoisse, traitement qu’il prenait trop, mal, et qui ne va pas du tout avec une Hépatite B. Nous avons donc passé beaucoup, beaucoup, beaucoup beaucoup de temps à essayer de bidouiller un traitement pour son angoisse (qui, ô surprise, n’allait pas mieux devant le diagnostic d’Hépatite B) et qui ne serait pas trop trop contre-indiqué au vue des nouvelles pièces au dossier.
Cette consultation a duré une heure, dont 45 minutes de mauvaiseté. J’ai été mauvaise du début à la fin. Pétrifiée d’angoisse, de ma très vague connaissance du sujet (« Alors l’Hépatite B, en fait, comment vous dire, des fois c’est très très grave mais plus souvent pas du tout, mais des fois si, quand même, et je peux pas trop vous dire pour vous ») et de la consternation d’avoir dit n’importe quoi au téléphone.
Et puis il était parti. Et puis j’avais fini ma matinée de consultation. Mal. Vraiment très mal, à moitié absente, à moitié en colère. Je ne vois vraiment pas pourquoi vous venez me saouler ce matin précisément pour votre truc à la noix. C’est pour me faire chier, c’est ça ? Vous avez fait exprès de venir me mettre mal exactement ce matin ? Alors que vous ne voyez pas que j’ai eu un patient avec une Hépatite B tout à l’heure et que j’ai merdé ?
Et puis j’avais relu ses résultats, après le départ du dernier patient.
Qui disaient Ag HbS négatifs. Ac anti HbS positifs.
Qui disaient qu’il était vacciné.
Je ne sais pas comment j’avais pu me tromper à ce point. Merci l’angoisse, sans doute.
La fille qui annonce que ce n’est rien par téléphone, puis qui annonce que c’est horrible de vive-voix et qu’elle s’est trompée, puis qui ré-appelle pour dire « Ahah, vous allez rire, mais en fait, j’avais raison la première fois ! », cherchez pas, c’est ma pomme.
Donc, mon très cher, voilà comment tu peux imaginer que je me sens maintenant devant des résultats d’Hépatite B.
Bref, tu étais dans ma salle d’attente ce matin.
« J’ai pas rendez-vous, tu m’as dit, mais le docteur m’a appelé pour dire de venir avec mes examens, et j’ai pas dormi de la nuit. »
J’ai été contrariée que tu n’aies pas rendez-vous. Je t’ai pris un peu de haut. Non monsieur, un rendez-vous c’est un rendez-vous et on voit pas des gens sans rendez-vous entre des gens avec rendez-vous parce que sinon à quoi ça sert que les gens qui aient pris rendez-vous aient pris rendez-vous ? Et puis quand même, deep deep down, quelque chose en moi a remarqué la feuille toute froissée de résultats biologiques que tu serrais dans tes mains. Froissée comme par une nuit d’angoisse. Je t’ai dit d’attendre, que je te prendrai tout à l’heure, qu’il fallait qu’on se prenne le temps d’une vraie consultation et que j’allais te voir après.
Tu es revenu à l’heure dite, avant l’heure dite, même, avec tes cernes et ta feuille froissée.
Qui annonçait une Hépatite B positive.
Je vais avoir du mal à raconter le mélange d’angoisse et de dignité que tu portais.
Tu étais bourré d’angoisse, mais bizarrement je n’ai pas eu envie d’ouvrir les fenêtres. J’ai eu juste envie de te serrer dans mes bras. There-there.
Avec les leçons que j’avais prises depuis mon dernier fiasco, et surtout avec la note dans le dossier du Dr Cerise (qui t’avait effectivement dit de venir avec tes examens) qui annonçait en lettres noires « Hépatite B active et CONTAGIEUX », je n’ai pas eu besoin de mon antisèche magique.
C’est avec ton angoisse que tu étais revenu 20 minutes en avance, c’est avec ton angoisse que tu continuais à tordre cette feuille entre tes mains, et c’est avec ta dignité que tu m’as dit que tu venais d’enterrer ta sœur. De 24 ans. Morte d’une Hépatite B fulminante, diagnostiquée 6 mois plus tôt. Que c’est pour ça que tu avais fait le dépistage.
Vas-y te raconter derrière ça que l’Hépatite B, des fois c’est grave mais le plus souvent ça va.
Et pourtant, diable, je n’ai pas eu envie d’ouvrir les fenêtres.
Tu as été héroïque, et tu m’as permis de l’être.
On a causé. J’ai sorti mes antisèches, pour te les montrer et pour me les montrer à moi aussi en douce, et on a causé.
Des risques. Du oui, peut-être, des fois, ça peut tuer une femme en pleine santé avant qu’elle ait trente ans. Que c’était horrible mais que c’était rare.
On a causé des modes de transmissions. De ce qu’il faudrait avoir comme précautions d’ici ta rencontre avec mon CherConfrère. J’ai passé l’essentiel de la consultation à te dire de continuer à faire des câlins à ta fille de deux ans.
Tu n’étais pas convaincu, et je voyais bien que tu avais envie de partir dans un igloo au pôle nord pour protéger ta famille, alors je l’ai redit, beaucoup. Faites des câlins à votre fille. Antisèches à l’appui.
Je t’ai gardé longtemps, et puis je t’ai demandé 23 euros s’il vous plaît, et puis j’ai accueilli un type qui avait besoin d’un certif de jujitsu.
Tu as été héroïque et droit et fort et intelligent et digne et beau, et tu m’as réconciliée avec les annonces d’Hépatite B.
Merci.
Guéris vite.
Y vaut mieux pas y toucher…
23 septembre, 2013
Marisol Belle,
Hier je vous disais à demain.
Or demain est aujourd’hui (c’est quand même foutrement bien fait.)
Hier je vous disais « C’est comme ça depuis que le monde tourne, y a rien à faire pour y changer, c’est comme ça depuis que le monde tourne, y vaut mieux pas y toucher… » .
Ce matin je vous dis qu’y vaut mieux y toucher.
Y toucher vite et fort ; oh oui, Marisol, plus vite.
Plus vite que pendant l’année que vous avez laissé passer en la laissant s’enliser.
Avant qu’il ne soit trop tard et que nous soyons #PrivésDeMG.
J’espère que votre souris scrolle bien, Marisol, parce que je vous préviens, c’est très long.
Je vous embrasse, Marisol.
Prenez bien soin de nous.
Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur tout le territoire ?
Certains d’entre nous avaient fait en 2012, un certain nombre de propositions dans le cadre de l’opération #PrivésDeDéserts.
Marisol Touraine présente ce lundi sa Stratégie nationale de santé. Cet évènement constitue l’occasion de nous rappeler à son bon souvenir, rappel motivé par l’extraordinaire enthousiasme qui avait accompagné nos propositions (voir plus bas les 600 commentaires) dont aucune n’a été reprise par la Ministre.
Nos idées sont concrètes et réalistes pour assurer l’avenir de la médecine générale et au-delà, des soins primaires de demain.
Notre objectif est de concilier des soins de qualité, l’éthique de notre profession, et les impératifs budgétaires actuels.
Voici une synthèse de ces propositions.
Sortir du modèle centré sur l’Hôpital
Depuis des décennies, l’exercice de la médecine ambulatoire est marginalisé, privé d’enseignants, coupé des étudiants en médecine. La médecine hospitalière et salariée est devenue une norme pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice ambulatoire qu’ils n’ont jamais (ou si peu) rencontré pendant leurs études.
Cette anomalie explique en grande partie les difficultés actuelles. Si l’hôpital reste le lieu privilégié d’excellence, de recherche et de formation pour les soins hospitaliers, il ne peut revendiquer le monopole de la formation universitaire. La médecine générale, comme la médecine ambulatoire, doivent disposer d’unités de recherche et de formation universitaires spécifiques, là où nos métiers sont pratiqués, c’est-à-dire en ville et non à l’hôpital.
La formation universitaire actuelle, pratiquée quasi-exclusivement à l’hôpital, fabrique logiquement des hospitaliers. Pour sortir de ce cercle vicieux, il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.
Cette réforme aura un double effet :
– Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice. Nous ne pouvons reprocher aux étudiants en médecine de ne pas choisir une spécialité qu’ils ne connaissent pas.
– Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.
Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire.
Toute mesure visant à obliger les jeunes médecins généralistes à s’installer en zone déficitaire aura un effet repoussoir majeur. Elle ne fera qu’accentuer la désaffection pour la médecine générale, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses), voire vers un exercice à l’étranger.
Une véritable modernisation de la formation des médecins est nécessaire. Il s’agit d’un rattrapage accéléré d’opportunités manquées depuis 50 ans par méconnaissance de la réalité du terrain. Si la réforme Debré de 1958 a créé les CHU (Centres Hospitaliers et Universitaires), elle a négligé la création de pôles universitaires d’excellence, de recherche et de formation en médecine générale. Ces pôles existent dans d’autres pays, réputés pour la qualité et le coût modéré de leur système de soins.
Idées-forces
Les principales propositions des médecins généralistes blogueurs sont résumées ci-dessous. Elles sont applicables rapidement.
- Enseignement de la Médecine Générale par des Médecins Généralistes, dès le début des études médicales
- Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.
- Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital :
Ces maisons de santé se voient attribuer un statut universitaire. Elles hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique (3000 créations de postes). Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.
- Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner :
Statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.
- Création d’un nouveau métier de la santé : “Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt” (AGI).
Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt. Les nouveaux postes d’AGI pourraient être pourvus grâce au reclassement des visiteurs médicaux qui le souhaiteraient, après l’interdiction de cette activité. Ces personnels trouveraient là un emploi plus utile et plus prestigieux que leur actuelle activité commerciale. Il s’agirait d’une solution humainement responsable. Il ne s’agit en aucun cas de jeter l’opprobre sur les personnes exerçant cette profession.
- Les « chèques-emploi médecin »
Une solution innovante complémentaire à la création du métier d’AGI pourrait résider dans la création de « chèques-emploi » financés à parts égales par les médecins volontaires et par les caisses.
Il s’agit d’un moyen de paiement simplifié de prestataires de services (AGI, secrétaires, personnel d’entretien). Il libérerait des tâches administratives les médecins isolés qui y passent un temps considérable, sans les contraindre à se transformer en employeur, statut qui repousse beaucoup de jeunes médecins.
Nos propositions et nos visions de l’avenir de la Médecine Générale, postées simultanément par l’ensemble des 86 participants, sur nos blogs et comptes Twitter, le 23 septembre 2013, sont des idées simples, réalistes et réalisables, et n’induisent pas de surcoût excessif pour les budgets sociaux.
L’ensemble des besoins de financement sur 15 ans ne dépasse pas ceux du Plan Cancer ou du Plan Alzheimer ; il nous semble que la démographie médicale est un objectif sanitaire d’une importance tout à fait comparable à celle de la lutte contre ces deux maladies.
Ce ne sont pas des augmentations d’honoraires que nous demandons, mais des réallocations de moyens et de ressources pour rendre son attractivité à l’exercice libéral.
Les participants à l’opération (Noms ou Pseudos Twitter) :
Les commentaires de soutien de décembre 2012
Comment ne pas être ébranlé par les centaines de commentaires enthousiastes de jeunes médecins, de professionnels de santé ou de patients face à nos propositions ? Pourquoi ne pas aider les jeunes médecins à la fois à réaliser leurs rêves et à se mettre efficacement au service de la santé des Français ?
Les propositions de réforme de la médecine générale des 24 médecins blogueurs ont reçu plus de 1000 signatures de soutien.
650 signataires ont posté un commentaire :
- À diffuser d’urgence aux politiques ! enfin des idées claires, réalistes, pour une autre façon de voir la médecine générale, merci pour ce beau travail !
- Belle réflexion, félicitations à vous tous ! On ne peut que souhaiter que vous soyez lus « là-haut ».
- …Et en plus, ça me donne déjà envie d’y exercer !
- Bravo, enfin une proposition constructive et adaptée à notre métier !
- « Je rêvais d’un autre monde …. » Merci à vous pour ces propositions qui me font croire que la médecine générale dont je rêve d’exercer pourrait exister un jour !
- Bravo. Et merci d’avoir pris de votre temps pour mettre en forme toutes ces propositions.
- C’est stimulant ! Est ce que nos dirigeants, tutelles etc.., cessant d’être sourds et aveugles pourraient lire ces propositions ?
- Ce texte fait rêver ! En espérant que ce projet se concrétisera un jour…
- Chiche ! On commence quand ?
- Constat de départ tellement réaliste (si la formation des médecins & paramédicaux se fait exclusivement en hôpital donc en ville, il est très dur ensuite de leur faire sortir de leur vie).
- Projet simple, clair et efficace. Pour avoir voulu lancer une idée de structure similaire, le coût de construction et fonctionnement est effectivement très réduit (inférieur à 1M€ avec tout les murs, le matériel, l’informatique & téléphonie).
- En avant la Médecine Générale !!!
- une jeune médecin généraliste remplaçante qui se sent pousser des ailes en lisant vos propositions :) Merci !
- Enfin des propositions concrètes et réalistes ! Que le courage politique suive !
- Enfin une réflexion de terrain aboutie !
- Externe en médecine, je vous soutiens totalement, parce qu’il faut des propositions et que la votre et plus que pas mal ! Merci aux médecins bloggueurs, il faudra désormais compter avec vous !
- Externe et bientôt interne et peut être futur MG (en tout cas c’est ce que je souhaite), je trouve ces propositions intéressantes. En tout cas le système proposé semble plus intéressant que celui actuellement en place. Surtout concernant la formation qui nous éloigne +++ de la médecine de générale. C’est pas avec 100 pauvres heures pendant l’externat (bien qu’elles aient été enrichissante dans mon cas) en cabinet que l’on se fait une vrai idée de ce qu’il se passe sur le terrain. Rapprocher l’université de la médecine générale est probablement la base de la réussite à long terme du sauvetage de cette profession.
- Interne en MG, j’ai lu ces propositions avec beaucoup d’enthousiasme. Comme Lisa, je suis plein d’espoir pour notre avenir, mais j’ai aussi tellement peur d’être déçu par nos décideurs.
- Je suis d’accord avec toutes les propositions. Attendons-nous a une opposition violente de ceux qui ont actuellement le pouvoir, quel qu’en soit le niveau. J’ai en effet tout compris en lisant « La revanche du rameur » ;-)
- Juste mon rêve le plus fou, en espérant le voir se réaliser !
- Les idées sont bonnes et ambitieuses Je signe pour ce futur ambitieux, tourné vers les patients et n’oubliant pas les effecteurs. Je soutiens votre énergie positive. Je ne remets rien en cause. Ma signature est preuve de ce soutien.
- Même si je suis très fier du performant et efficace centre hospitalier universitaire de ma ville, je dois bien avouer que ces propositions permettront probablement de rééquilibrer la situation des généralistes.
- Merci à vous tous, médecins blogueurs, qui faites découvrir notre métier tel il l’est réellement. C’est un vrai soutien pour notre pratique !. Je vous suis totalement sur ces propositions. Je rajouterais que l’on ne pense jamais à proposer à TOUS les médecins, jeunes ou vieux, de lutter contre la désertification médicale. Pourquoi le jeune médecin de 25-30 ans se verrait imposer d’aller à « Troupaumé dans le Néant », où il ne trouvera pas de crèche ni d’école pour ses enfants, pas de loisir hormis le club du troisième age, alors qu’il y a encore tant de médecins en France. Ou bien tout le monde participe ou bien personne, non ? Peut-être parce que les réformes ne sont pas décidées par les jeunes… Notez bien que je ne suis pas très concernée, ayant plus de 35 ans et étant déjà installée. Mais s’il faut que l’on fasse le tour des places de villages en « médicobus », j’en serai !
- Merci pour ces idées ! Enfin une vraie réflexion sur les problèmes de démographie médicale et le futur de la médecine générale.
- MG nouvellement installée, je suis rassurée de voir des propositions qui vont enfin dans le bon sens : une médecine plus efficace, moins coûteuse, un meilleur accès aux soins et moins de temps passé dans les papiers grâce aux AGI . Bravo !
- Propositions tellement sensées ! enfin ! je vais m’empresser de relayer ce texte . Anne renault, MG installée
- Très bonne proposition, qui semble tenable et envisageable d’un point de vue externe. En tout cas, c’est un beau projet. Merci à « vous 20 », que ces idées débouchent sur du concret.
- Un grand bravo pour vos idées et votre démarche… La santé pour tous !!!
- Un texte plein de brillantes idées ! De quoi inspirer notre ministre j’espère…
- Un vrai bonheur à lire, voila une façon constructive de faire bouger les lignes
- Une initiative juste et précieuse qui mérite d’être entendue. Merci
- Une reforme brillante. Issu du terrain et non d’enarques deconnecte de la realite. J’adheres a 100% au concept et en tant que jeune MG je me voie tres bien dans vos MUSt. Mais nos tutelle auront elle le courage de lutter contre les lobbies de l’hospitali centrisme ??? En tout cas bravo pour votre texte
- une révolution culturelle est en marche. De vrais échanges en direct conduisent à un vrai projet proposé par les vrais acteurs. Une vraie démocratie participative vers la médecine 2.0. Sans une autocritique et une remise en question immédiates , c’est la fin des dinosaures (ordre, syndicats …)
- $Voilà qui fait rêver ! le « Must » serait de convaincre les politiques et le Ministère de la santé…
- Voilà un très beau texte en espérant en entendre parler très bientôt ! de la part d’une toute nouvelle médecin généraliste
- Voilà une proposition originale et de bon sens ; ça risque de choquer. Félicitations pour ce travail de réflexion et de proposition.
- Votre proposition semble très intéressante. J’espère qu’il aura le succès mérité. Bon courage
- votre réflexion est avant gardiste et mérite d’être étudiée de près par les pouvoirs publics. Bonne chance Une patiente avertie,
- vous êtes formidable ! Continuez ce magnifique travail collectif !
- Vraiment intéressant comme texte, qui j’espère nourrira de nombreuses réflexions et lancera un vrai débat, pas monopolisé par des gens qui ne s’y connaissent souvent pas beaucoup !
- Wow, de super idées ! De quoi donner aux futurs jeunes médecins (dont je fais partie) les moyens et l’envie de faire MG et pourquoi pas de s’installer à la campagne.
- 1 seul détail. On se propose de déshabiller les CHU en internes, pour habiller les MUSt. Dans ce cas, comment vont faire les CHU pour trouver le personnel remplaçant les IMG ? Sinon, merci pour ce projet très intéressant, d’une grande faisabilité, auquel j’adhère à 90%
- 10 ans d’installation en rural et 10 ans de projet de MSP !Hier, l’ODM tolérait à peine que nous fassions un site internet… Aujourd’hui les Dr blogueurs (les seuls que je consulte régulièrement le soir chez moi après de longues journées et de trop courtes nuits et les seuls qui me parlent un langage qui calme mes doutes sur l’amour de mon métier, sur le sens de mon engagement pour mes patients et pour un territoire que j’ai choisi et enfin sur mon avenir et celui des jeunes confrères que j’espère contribuer à former…). Demain, OUI des MUST, nous vaincrons l’immobilisme et le pessimisme attentiste autant que la démagogie et l’hospitalo-centrisme ! J’adhère avec joie à toute initiative qui rapproche les professionnels de santé et leur insuffle l’énergie positive nécessaire pour travailler ensemble et avec nos patients à créer demain… Merci ;)
- A fond dans ce type de propositions qui viennent du terrain. Après l’internet 2.0, vive la médecine 2.0. Document à faire circuler d’urgence à nos confères pour remuer les méninges
- A part signer ici pour montrer à quel point on est d’accord, que peut-on (nous autre les pas-médecins) faire ? Envoyer le PDF à notre député en lui signalant à quel point c’est des vachement bonnes idées et que s’il veut garder notre voix ce serait bien qu’il soutienne ?
- Ah bah en voilà des idées bien meilleures que recruter des vétos ! Félicitations pour tout ce bon sens, cette intelligence, et merci pour l’investissement de votre temps personnel dans la mise en forme de vos réflexions au service de la collectivité. Marie, véto mais aussi patiente et mère de patientes
- Ah je dis OUI !!!
- ah oui ? la médecine générale pourrait exister encore ? Je vais en reparler à mes carabins d’enfants, à qui je ne disais plus ce que je faisais…
- Aller on y croit, pour la renaissance de la medge
- allons-y, qu’est-ce qu’on attend ? mais en tant qu’architecte, je suis complètement contre un appel d’offre national pour la construction des Must. Ce n’est pas possible de par l’obligation d’intervention d’un architecte (/surface)+ la conception d’un bâtiment prend en compte son environnement, ou alors on va créer des lotissements de médecins ?? pas imaginable ! + autant en profiter pour faire travailler des entreprises locales plutôt que faire intervenir Bouygues ou Eiffage sur des centaines de bâtiments… en plus se c’est payé/subventionné à échelle locale, l’appel d’offre ne peut pas être national… mais bon, c’est un point de détail ! même si ces bâtiments coutent au m² 2fois le prix que vous annoncez (et ce serait plus proche de la réalité, surtout avec la RT2012), c’est encore un projet réaliste !
- Ambulancier privé de profession , avec une vision extérieure aux problèmes médicaux du moment et habitant une (grande ) zone de désert ( bretagne) ,j’apprécie ce discours innovant contenant beaucoup de concret .Il est enfin temps que la société civile prenne les devants sur ceux qui ont le pouvoir et qui ne peuvent pas ..Bravo pour vos propositions que je soutiens .
- Anapath en voie de disparition et père de deux étudiants en médecine, je ne peux qu’adhérer à ces propositions pleines d’intelligence et de bon sens. Merci !
- Ancien médecin urgentiste et médecin praticien en ville j’ai délaissé l’exercice en raison déja de mauvaises conditions de travail. Si ce travail de collaboration peut aider à l’amélioration de l’exercice, à 400% avec vous. Que la ministre vous entende.
- Apres des années de dur labeur dans une campagne « loindetout », peut etre une petite lueur à l’horizon grace à de vrais propositions. Merci
- Au delà de la médecine générale 2.0, il me semble qu’il y a là de la politique 2.0… et si ça marche (là, c’est pour les rêveurs…), pourquoi pas une démocratie 2.0 ?
- Avec de telles propositions, la médecine de ville peut à nouveau attirer les jeunes externes et internes !
- Avec la possibilité d’un dialogue interdisciplinaire qui ne pourrait qu’augmenter l’efficacité des actions de soin ambulatoire (pour les patients ET les professionnels !!), me voilà une psychologue enthousiaste pour participer à ce genre de projet !
- Avec mon soutien de citoyenne.
- Beau projet ! Il est evident que pour inciter les jeunes médecins au liberal il faut alleger au maximum les lourdeurs administratives et favoriser l’exercice de groupe. Faire une place à nos externes dans ces structures me semble la meilleure façon de leur donner l’envie d’aller plus loin dans la medecine générale. En esperant être entendus puis compris un jour…
- Beau projet, beau travail, et s’ils osaient le faire !!!
- Beau projet, tout n’est pas clair pour moi mais le fond me paraît plus que sensé. Bon courage !
- beau travail
- Beau travail, j’espère que ce message sera entendu !
- Beau travail, merci de soutenir la MG et de proposer des idées plus proches de la réalité
- Beaucoup d’imagination dans des données pertinentes. Et la démonstration (évidente pourtant) qu’en médecine on peut faire une meilleure prestation sans surcoût. Bravo.
- Mais peut-on espérer un avenir (malgré les affirmations de la ministre) à des propositions ne venant pas de politiques, grands administrateurs ou corps dits représentatifs ? Vanitas vanitatis !!
- Ceci est d’autant moins plausible que, comme toute réforme intelligente, elle constitue un tout : il est difficile d’en reprendre seulement des morceaux sans aller à l’échec global.
- En tout cas, comme médecin hospitalo-universitaire (!!) retraité (donc « né de 58 »), ayant eu ce bonheur de « faire de la médecine », j’apporte mon soutient entier à ces idées et ce projet.
- Encore bravo, Y. Gille.
- Beaucoup de très bonnes idées !!!
- beaucoup de très bonnes idées mais qui nécessitent un courage politique et une capacité de lutte contre les lobbys de médecins (les grands pontes comme on les appelle !) et pharmaceutiques !
- Belle initiative !
- belle initiative de vouloir trouver des solutions concrètes. en espérant que le gouvernement planchera dessus pour la mettre en oeuvre.
- Belle initiative, même si je trouve dommage que vous ne parliez pas de l’implication que pourrait avoir la pharmacie dans ce dispositif…En effet combien de pharmaciens sont à l’origine de création de maisons de santé et sont les seuls professionnels de santé à rester dans ces déserts (grâce à notre maillage territorial) ? Quand je vois parfois les prescriptions passées, je me dis qu’il serait bon que l’on se rencontre un peu plus pour parler médicaments…
- Belle initiative, tout mon soutien !
- Belle initiative. Médecin et chef d’entreprise pendant 20 ans, j’ai constaté la dégradation de notre profession. Ma réponse à cet état de fait a été de déplaquer et devenir salarié. J’aime bien cette réponse. Bravo !
- belles idées
- bienvenue aux (bonnes) nouvelles idées !
- Bisous les copains =D.
- Blogueurs, Twittos, Facebookiens peuvent faire avancer les choses à force de propositions !
- Bon courage, on vous soutient !
- Bon plan, surtout l’idée de l’auxiliaire administratif. Un peu dubitatif sur le cout au m² mais j’ai noté qu’il s’agit de prix sur de gros marchés. Notre maison médicale de 9 medicaux-paramedicaux, ouverte en 2010 s’est longtemps appelée Utopie…
- Bon, on a le droit de rêver, jamais ces propositions ne seraient mises en place en l’état, d’autant plus que leur financement est un peu flou, un peu imprécis, un peu idéalisé, et que la CRISE économique dont on nous rabat les oreilles fait qu’il n’y a plus un kopek à dépenser. Mais vos propositions ont le mérite d’essayer de valoriser un peu la médecine générale face à la toute puissance hospitalo-U, et qu’il y en a bien besoin, cré vin diou.
- Bonjour,
- j’ai pris le temps de la réflexion pour venir mettre un mot suite au buzz sur le sujet.
- Alors d’abord, bravo à tous pour votre mobilisation et votre volonté de changer les choses : c’est précieux et laisse augurer de belles choses pour la profession.
- Venons en aux critiques (ben oui) :
- 1/ la médecine générale est une spécialité comme une autre : il a fallu des années pour lui faire intégrer le modèle des autres spécialités et ainsi essayer de la faire reconnaître pour ce qu’elle devrait être : la plus belle et la plus difficile des médecines. Lui donner un cursus à part : c’est à nouveau la mettre à part, comme une sous médecine. Vous allez devenir des officiers de santé, des sou médecins : méfiez vous du retour de bâton. Je propose que les réformes concernent tout le monde et pas uniquement les médecins généralistes sinon vous serez des médecins « à part », à nouveau. 2/ Cloner la formation des CHU sur un modèle local est une mauvaise idée. Dans les CHU les formations sont assurées « en vrai » par le compagnonage mais ce sont les agrégés et PUPH qui sont rémunérés pour cette formation qu’ils font rarement. Reproduire le modèle en maison de santé locales amènera les mêmes perversions : créez votre propre modèle sur la base du compagnonnage et du groupe ; sortez du modèle pyramidal. Des enseignants avec des contrats de 5 ans, validés par les notes des étudiants par exemple. Dans les autres choses copiées sur les CHU : les administrateurs. No comment : à l’hôpital il n’y a plus de compresses pour les samu en décembre ; vous voulez vivre la même chose en périphérie ? Trop déléguer à des personnels administratifs c’est entrer dans le monde Kafkfa. 3/ la désertification : les médecins spécialistes la gèrent depuis vingt ans déjà. regardez ce qu’ils font (ah mais peut-être que dans les grandes villes vous savez pas ça…) : un spécialistes aujourd’hui il travaille en grande ville trois jours par semaine et deux jours par semaine dans des petites villes de campagne. Les généralistes pourraient faire de même.
- Bref, réformer ok, bravo pour vos idées mais attention : vous stigmatisez la médecine générale en la séparant des autres médecines et vous voulez reproduire les mauvaises choses des CHU : prenez le meilleur, simplement.
- Bonjour, chapeau pour cette proposition audacieuse et pragmatique. En qualitée d’entrepreneur (dans l’informatique, rien a voir)cela fait plaisir qu’un corps de métiers puisse réagir de façon constructive et cibler ses points forts et faiblesses pour proposer des solutions concrètes. Continuez ! ps : pour l’AGI, je connait une jeune boite innovante qui pourrait vous apporter encore plus de concret : http://www.icanopee.fr/index.php/fr/
- Bonjour, je suis en accord avec l’intégralité des propositions, qui prend en compte enseignés et enseignants. Je solliciterais même la possibilité de créer des stages spécifiques d’une année complète pour les I.M.G., à leur demande et non imposable, sur la base d’un choix préemptif de rempiler pour un second et dernier stage dans la même M.U.St, bien que ça risque de poser problème quant à la sacro-sainte répartition des postes de stages bi-annuelle ; en revanche ça permettrait d’insérer au plus long terme certains futurs praticiens libéraux dans des secteurs déficitaires où ils auraient déjà eu le temps de nouer des contacts solides confraternels et interprofessionnels et d’y organiser leur propre vie socio-familiale le cas échéant.
- Bonjour.
- Voilà enfin de bonnes idées concrètes avec les moyens de les réaliser.
- Je réalise mon travail de thèse sur le choix de l’exercice en médecine générale, en relation avec quelques autorités compétentes.
- Je ne manquerais pas de leur faire connaitre ces propositions si ce n’est pas déjà fait.
- Bon courage pour ces réflexions
- Bonne chance !
- …et bon courage !
- Bonne chance dans votre tentative de faire bouger les choses…
- bonnes idées ! espérons qu’elles iront loin !
- Bonnes idées, réalistes et positives
- Bravo ! :) super initiative, une vraie bulle d’oxygène pour l’accès aux soins et des conditions d’exercice plus décentes. Madame la ministre, la balle est dans votre camp ;)
- Bravo ! Belle proposition réflèchie, censée et surtout applicable !
- Bravo ! Bonne initiative
- Bravo ! C’est du concret , ces propositions sont constructives et réalistes
- Bravo ! Ca fait plaisir de lire des propositions constructives, dans l’intérêt de tous.Si seulement les politiques pouvaient vous écouter !
- Bravo ! En espérant que ça ait un écho maintenant !
- Bravo ! En tant que patiente et mère de famille, j’espère que cela aboutira !
- Bravo ! et bon courage !
- Bravo ! Et courage !
- Bravo ! Il faut maintenant qu’ils aient le courage d’agir… Continuez vos actions, vous pourrez compter sur le soutien de beaucoup
- bravo ! je ne suis pas médecin mais j’ai travaillé longtemps dans un cabinet dentaire. pour avoir travaillé en géronto, je suis très sensibilisée à la désertification médicale du territoire français , ce qui est complètement fou quand on mesure la richesse professionnelle qui est la nôtre dans ce domaine. vos idées sont intéressantes. l’homme politique qui aura le courage de le dire et surtout de les mettre en application est-il déjà né ???? bon courage
- Bravo ! Je suis interne de médecine générale, et je suis ravie de lire des propositions constructives, réalisables… et qui ne nous stigmatisent pas ! Un peu d’espoir dans cette situation difficile… Je vote oui
- Bravo ! les TwitAmis beau travail très innovant ! J’espere ce travail sera entendu !
- bravo ! mais je pense crucial de développer la réflexion avec les infirmières (ce qui risque de ne pas être facile), les kinés (sans doute un peu plus facile), les diététiciennes et les podologues (bien structurés dans leurs ordres). bien cordialement
- Bravo ! Mais nos politiciens auront-ils le cran de soutenir ces idées qui ne viennent pas d’eux ? Car on sait que nous ne sommes que de « simples » médecins. Le brio de l’Etat serait donc d’accepter de recevoir des conseils des 1ers concernés.
- Bravo ! Ne pas subir, proposer !
- Bravo ! quel bonheur de voir des propositions intelligentes à l’heure où des »penseurs » à Terra Nova envisagent la suppression des généralistes.
- Bravo ! Un externe de plus qui pense comme vous !
- BRAVO à tous et toutes pour votre créativité et les franches propositions !
- Bravo a vous d’essayer de faire bouger les choses. Je rajouterai juste une chose : il FAUT former les étudiants en médecine (et le médecins) à la relation médecin malade. 30% des patients sont non observants de leur traitement (et même 50% pour les pathologies chroniques). Je suis persuadé que nous avons une énorme marge de progression dans ce domaine. J’espère que pas former les médecins aux relations inter-humaines, apparaîtra comme une aberration dans quelques années.
- Bravo à vous pour ces propositions
- bravo belle initiative. Bon courage pour la suite.
- BRAVO BRAVO BRAVO !!! FORCE & HONNEUR !
- Bravo continuez
- bravo en esperant que nos politiques ne ferons pas que lire ce texte .. La médecine générale en a bien besoin ..
- Bravo et merci !
- Bravo et merci !!! En espérant voir cette solution se réaliser…
- Bravo et merci pour ces belles propositions qui permettraient de redorer le blason de notre profession. Esperons qu’elles seront lues/entendues et appliquees par les autorites concernees.
- Bravo et merci.
- Bravo pour ce projet, je lui souhaite d’aboutir.
- C’est une évidence : « comment ne pas comprendre qu’un jeune médecin qui a passé une dizaine d’années dans sa ville de faculté et y a construit une vie familiale et amicale ne souhaite pas bien souvent y rester ? »
- Ce sont les gens du terrain qui peuvent/doivent participer aux réformes, pas les politiques qui n’y connaissent rien et passent souvent d’un ministère à l’autre… et ce serait valable pour toutes les professions !!!
- Une patiente qui n’habite pourtant pas encore un désert médical, mais où les médecins qui partent en retraite ne sont pas remplacés.
- Bravo pour ce texte ! Puisse-t-il être entendu par les administrations et puissiez-vous être convié à travailler sur ce thème !
- Bravo pour ces idées brillantes et pleines d’espoir, tant pour nous, internes de médecine générale, que pour les externes et médecins déjà en exercice. espérons que notre nouveau gouvernement vous entende.
- Bravo pour ces idées innovantes
- Bravo pour ces prises de positions constructives. Enfin quelque chose de pratique (et d’applicable !), plutôt que ces éternelles discussions sur les honoraires et les « mobilisations » de nos élus…
- Bravo pour ces propositions !
- Bravo pour ces propositions !
- Bravo pour ces propositions ! J’espère qu’elles seront entendues !!!
- Bravo pour ces propositions audacieuses ( en comparaison de l’inertie actuelle des institutions) et probablement réalisables ( les financements semblent très intriqués : budgets de l’état, de l’assurance maladie, des collectivités territoriales ), c’est évidemment l’avenir de la medecine generale puisqu ’il est porté et quasi plébiscité par les jeunes et futurs médecins. Y aura -t- il la volonté politique d’une telle réforme ? Serait-elle suivie par les nombreux généralistes au crépuscule de leur activité mais ayant néanmoins une dizaine d’années à exercer (vu les positions syndicales…) ? Esperons-le
- Bravo pour ces propositions qui constituent un socle solide de réflexion pour nos élus !
- Bravo pour cette initiative réfléchie et venant de personnes qui connaissent le problème de l’intérieur. En souhaitant de tout coeur que ces propositions soient entendues !
- Bravo pour cette initiative, j’espère que ça débouchera les esgourdes de nos dirigeants
- Bravo pour cette initiative, notre médecine n’est peut être pas si malade si on arrive a se bouger pour la défendre !
- bravo pour cette proposition ! En espérant que ce texte atteigne plus d’oreilles ..
- Bravo pour cette proposition et ses idées qui pour moi ont 2 avantages, remettre la MG a sa place et non pas à la traine de l’hopital et qui permet aux MG qui le souhaitent de faire leur pratique en tant que « salarié », ce que semblent vouloir les nouveaux diplomés. Sans parler des nombreux autres avantages « pratiques » de votre proposition. Alors encore bravo et espérons que cette proposition voit le jour.
- Bravo pour cette réflexion originale et réaliste, que les politiques s’en inspirent et vite !! Pour l’externe que je suis aujourd’hui vous êtes une source d’espoir pour un exercice futur épanouissant.
- bravo pour l’initiative qui j’espère débouchera sur des discussions fructueuses
- Bravo pour l’initiative. Bravo pour la rupture avec les positions syndicales dont le triste bilan est le choix de notre médecine libérale par seulement 8 % des étudiants. Il est temps que la profession s’exprime, il est temps que nous tous médecins de terrain reprenions notre avenir en main. « En France le deuil des convictions se porte en rouge et à la boutonnière » nombre de responsables syndicaux nous prouvent à longueur d’ année combien Clemenceau avait raison ! Bravo donc pour vos positions, un bémol cependant , le lien renforcé avec les ARS qui peu n être pas synonyme d indépendance.
- Bravo pour l’initiative. C’est bien de prendre son destin en main en faisant preuve de courage et d’imagination, et cette démarche innovante est louable. Etant spécialiste, je note avec une pointe de regret l’absence de chapitre consacré à l’articulation des spécialistes et des généralistes en coordination autour du patient. J’aimerais avancer avec vous sur ce point particulier de la démarche, qui ne saurait être négligé, celui du parcours des patients dans le système de soins, de manière à ce que vos MUSt permettent de coordonner à la fois la prise en charge médicale, mais également la prise en charge médico-sociale des patients. Avec un objectif : que le malade soit pris en charge par le bon circuit, ville, hôpital, milieu social, au bon moment. Cela diminuerait aussi notablement les coûts de la santé. A suivre !
- Bravo pour toutes ces idées et ce bon sens qu’on aimerait rencontrer plus haut dans les sphères décisionnelles… Courage !
- Bravo pour toutes ces idées, elles sont toutes excellentes !
- Bravo pour toutes vos initiatives ! J’espère que ce projet ira loin. De tout coeur avec vous !
- Bravo pour vos idées ! écouter les gens qui sont sur le terrain, voila ce que devraient faire nos politiques.
- Bravo pour vos idées, pour votre initiative, …
- Bravo pour vos ides. Reste a les appliquer !
- Bravo pour votre créativité. Espérons que Mme Touraine vous entende et ait le courage politique de dire une bonne fois « non » aux privilégiés qui veulent garder leurs prés carrés.
- Bravo pour votre initiative, en espérant que vous serez entendus !!!
- bravo pr ces propositions innovantes avec tous mes voeux de succès
- Bravo si tout cela pouvait devenir réalité… Médecin généraliste en Ardèche
- Bravo, ça fait plaisir de voir des gens motivés pour faire évoluer leur métier alors que le gouvernement reste assez immobile sur cette question !
- bravo, çà va peut-être réveillé les responsables…
- Bravo, continuez !!
- Bravo, de belles perspectives avec ces idées novatrices.
- Bravo, du concret et de l’espoir
- Bravo, enfin une réflexion intéressante sur ce thème. Un médecin généraliste maître de stage.
- Bravo, étant spécialiste, d’exercice mixte, libéral et hospitalier, en grande ville, proche de la retraite je ne connais pas bien les problèmes des MG et encore moins des MG ruraux. Cependant je soutiens cette initiative venue du terrain, et qui emprunte les chemins modernes en laissant entrevoir les perspectives de l’exercice d’avenir. Il est temps pour les décideurs d’écouter enfin ce qui est dit par ceux qui connaissent les problèmes car ils sont sur le terrain et les vivent quotidiennement. Suivons cette proposition, faisons cet essai, laissons le grandir en le corrigeant eventuellement et voyons le résultat.
- Bravo, excellent projet que je soutiens.
- Bravo, j’adhère, j’adore, je vote pour ! Bravo bravo bravo !
- Bravo, j’admire cette énergie et j’approuve ces propositions innovantes en tant que patiente souffrant de plusieurs maladies chroniques. Mon généraliste doit m’aider à gérer tout cela en parallèle et je trouverais cela tellement plus simple avec des spécialistes regroupés dans les MUST / MSP !
- bravo, magnifique travail ! Il faudrait maintenant aller plus loin peut-être, créer une formation INDÉPENDANTE. S’unir enfin, nous médecins généralistes, comme on n’a jamais su le faire, avec force et motivation, pour porter ces idées rationnelles et tellement évidentes. Arrêtons de laisser parler pour nous des ainés trop souvent impliqués politiquement, syndicalement ou ordinalement, et qui ne représentent que (très) rarement la profession.
- Bravo, mille fois bravo pour ce projet. Mettons tous le « paquet » médecins, para médicaux, patients pour qu’il soit soutenu par les « décideurs » et qu’il voit le jour.
- Bravo, un texte clair qui semble réaliste. J’espère que vous serez tous entendus (aussi bien, voir mieux que pour les chemises des hôpitaux…) Merci !
- Bravo, une rénovation complète du système s’impose : on est à bout de souffle … un médecin généraliste qui aime son métier, n’est pas en burn out, mais qui veut du changement de fond.
- Bravo, vive la médecine générale. Il faut que les étudiants viennent dans nos cabinets de ville ou village, pour comprendre et aimer ce métier. Il faut diversifier la rémunération des médecins généralistes mais surtout pas avec un système contre productif (capi)qui pénalise « les patient pas tout à fait dans les clous ». Quelle bonne idée aussi d’associer chef de clinique interne en MG externe et médecins volontaires… Je suis tout à fait partante.
- Bravo, voici une proposition bien construite et passionnante ! Il est permis de rêver un peu… imaginons que demain elle soit mise en oeuvre….
- bravo. c’est tout.
- Bravo. Des propositions bien pensées, réalistes, qui offriraient je pense un vrai renouveau à la médecine générale libérale. J’aime la médecine générale, mais je sais que je ne pourrai la pratiquer toute ma carrière si elle reste telle qu’elle est actuellement. Un rythme de stakhanoviste, une protection sociale inexistante, une foule de tâche administratives complexes et chronophages… tout cela me fera un jour jeter l’éponge, je le sais. En revanche, une médecine générale telle que vous la dessinez… je prends sans hésitation, jusqu’à la fin de ma carrière…
- Bravo. Esperons que vous soyez entendus…. (un interne qui voudrait faire autre chose que du CHU !)
- Bravo. Excellente initiative. La médecine 2.0 a de beaux jours. Merci
- Bravo… Enfin une réflexion cohérente. J’espère qu’elle sera écoutée et mise en application si elle se révèle réaliste. Dommage que cela arrive trop tard pour moi. Courage !!!
- Bravo… un projet cohérent plein d’idée novatrice et pertinentes. Esperons que vous pourrez le « vendre » a nos dirigeants.
- C’est beau de voir des professionnels passionnés tenter de prendre leur destin en main… et maintenant la question est : le gouvernement actuel (pour lequel j’ai voté en espérant qu’il serait moins imbécile que le précédent -oui, je sais, je suis naïve) est-il capable de vous (nous) entendre ? Le doute m’étreint (oh oui !).
- c’est beau merci
- C’est bien en guise d’apéritif. Et où est le plat de résistance ? Quels sont les réseaux ? les opérations de lobbying prévues ? auprès des élus ? des universitaires ? des associations d’étudiants ? des syndicats ? Et attention aussi à trop vouloir copier les CHU en petit à ne pas en reproduire aussi les défauts.
- C’est bien pensé, ça va dans le bon sens ! Espérons que ce soit entendu plus haut !
- C’est effectivement une réforme en profondeur qui apporterait énormément dans l’exercice de notre métier. Par contre, il y a un point qui me parait pas assez développé c’est la revalorisation des actes du secteur 1 et éventuellement une participation minimes des patients pour freiner la consommation médicale pour des pathologies bénignes.
- J’apporterais d’autres mesures telles que :
- Samedi matin inclus dans la permanence de soins (PDS) c’est-à-dire tarifs garde
- En semaine fermeture de tous les cabinets à 19 H 00, relayé par la PDS de 19 H00 à minuit.
- Nuit profonde : Minuit – 08 H 00 assuré par le CH le plus proche
- Cs à 35 € avec participation du patient de 5 €
- Cs + MGE à 40 € avec participation du patient de 5 €
- Cs + MNO à 45 € avec participation du patient de 5 €
- Possibilité d’une majoration de 10 € à la charge du patient s’il y a plusieurs demandes (ex RO + gastro)
- Tout certificat médical : sport, CCB… est exclusivement à la charge du patient : 50 €
- V + MD : 45 € pour RO avec participation du patients de 5 €
- V + MU : 55 € pour visite où il ne s’agit pas d’un renouvellement participation du patients de 15 €
- IK : 1 € / Km distance allée-retour
- CRD : 30 €
- CRN : 40 €
- CCAM : modification de la cotation, pour une cotation facile à retenir, facilement applicable et surtout on retire les centimes qui ne servent à rien sinon qu’à perdre du temps. Aucune participation du patient pour les actes.
- Ex : « MG » pour actes de Médecine générale suivi de la spécialité « G » pour gynéco, puis l’acte « F » pour frottis
- Par ex pour Actes de Gynéco :
- Frottis : « MGGF » : 45 €
- Pose d’1 DIU : « MGGD1 » : 55 €
- Retrait d’1 DIU : « MGGD2 » : 45 €
- Je pense qu’il faut prévoir une réforme eu urgence du secteur 1 (éventuellement janvier 2013) avant que la médecine générale ne soit totalement délaissée. Les conditions de notre travaille changent avec un manque d’attrait des jeunes remplaçants à la médecine libérale. L’âge moyen d’installation est de 38 ans. Beaucoup de jeunes médecins se tournent vers le salariat car ne se reconnaisse pas dans l’exercice de la médecine générale et sa pratique actuelle.
- Merci pour votre investissement. C’est tous ensemble que nous pourrons changer les choses.
- C’est extraordinaire ce que peut donner un groupe de personnes rassemblant ses idées !!! bravo à tous !!!
- c’est réalisable.Et ce serait vraiment un grand pas.Dans le bon sens.
- C’est tentant, c’est sur.
- C’est un beau projet, félicitation pour ce travail – il faut maintenant le présenter aux politiques.
- C’est un beau projet. J’ajouterais :
- que le salariat exclusif n’est pas un gros mot ; l’idée d’un corps de généralistes fonctionnaires n’est pas forcément dérangeante
- qu’une agence de gestion et d’interfaçage régionale (AGIR) serait un plus = fonction d’organisation de tâches mutualisée (contrôle métrologique des appareils des MUST et des cabinets médicaux, gestion du parc de matériel, recherche de professionnels de santé sur demande des must, supports en hygiène, en comm, achats groupés etc.)
- l’AGIR pourrait répondre aux besoins des musts en terme d’informatique ou d’évaluation raisonnée intelligente de leurs actions, voire plus… C’est réalisable. You had a dream BravoC’est un bon travail de fond qui mérite d’être connu et reconnu par nos gouvernants. Merci
- c’est un super projet. Merci pour votre investissement, çà fait plaisir !! Je suis à 200% pour vos idées
- C’est une proposition intéressante et moins institutionnaliste que celles proposées auparavant. Bravo.
- ça donne envie !
- Ca donne envie…
- Ça fait rêver : moi qui était prête à me tourner vers un poste salarié, je considérerais avec intérêt cette nouvelle façon d’exercer la médecine générale. J’ai toujours été attirée par l’exercice à la campagne, mais à l’heure actuelle, on y est tellement éloigné de tout …
- Ca fait rêver mes deux côtés : l’usagère et la sage-femme ! Bravo les 24 !
- Ca me plairait beaucoup de travailler dans ces MUSt, de pouvoir exercer une medecine de qualité dans un environnement qui fait rêver et qui permettrait un enseignement aux futures générations ! J’aurais bien aimé avoir cette possibilité là durant mon cursus. BRAVO, que votre proposition remonte loin et haut…
- Ca rassure de voir que des gens cherchent et trouvent des solutions à ce probleme. Merci
- ça, ce sont des propositions concrètes et novatrices !
- Ce n’est que de la base que les initiatives peuvent monter : bravo ! MG remplaçante, je voudrais aussi souligner la difficulté à se décider pour installation qui soit utile à la France et compatible avec le boulot du conjoint et la vie de famille… A très bientôt j’espère !
- Ce projet a le mérite de montrer à nos décideurs institutionnels ce que la Société Civile est capable d’élaborer. Il reste maintenant à porter le concept au plus haut niveau en intégrant les « intérêts » universitaires mis en cause. Ce ne sera pas facile, mais des expérimentations ciblées sur certains bassins de vie peuvent permettre de premières évaluations comptables sans lesquelles notre Grand Argentier ne laissera rien sortir. Ce projet est logique et sensé, il synthétise l’espoir de nombreux enseignants généralistes, j’y souscris entièrement.
- Ce texte est audacieux, souvent réaliste, sauf pour le reclassement des VM…bravo !
- Ce travail de propositions réalistes est impressionnant. Bravo à vous tous qui œuvrez pour faire avancer l’offre de soin en milieu rural. Vous êtes formidables !
- Ce travail de réflexion qui semble ô combien nécessaire dans la situation actuelle de la MG paraît très interessante à une non-spécialiste de la mèdecine,et, à voir les commentaires enthousiastes pour la plupart, il est temps de se mettre au travail…
- Ces propositions émanant de « médecins de famille », au quotidien sur le terrain – désertique ou urbain -, devraient retenir la meilleure attention des instances décisionnelles. Y a du grain à moudre, sûrement.
- Tous mes encouragements.
- Ces propositions sont complètement délirantes et sans aucune compatibilité avec la réalité économique ! Il ne faut pas confondre le mal-être de professionnels, la difficulté de l’accès aux soins et la surconsommation des prestations ! Les réformes à réaliser sont simples et connues :
- suppression du paiement à l’acte
- suppression de la médecine libérale
- sectorisation de la population et affectation d’un médecin référent
- Cet article devrait être proposé aux revue Médecine et Prescrire (et bien sûr au ministère de la santé). AMHA, la répartition des MUSt sur le territoire sera difficiel et toutes les zones difficiles ne pourvoiront pas forcément la patientèle pour au moins 5 médecins (1 senior, 2CCUMG, 2 internes), même si ceux ci travaillent plus calmement que la plupart des libéraux actuels) en zone peu peuplée… Mais le projet reste très intéressant (beaucoup plus que ce qui est proposé par les autorité).
- Cette initiative est excellente . Je ne vois pas de réaction sur le vif du Ministre de la Santé ! Je ne pense pas que des réformes se feront sur les études médicales vu le programme du Président sauf si cata complète. Au cas où, revoir la notion »exit du modèle centré sur l’hôpital » car les possibilités de création des Maisons universitaires ne se fera pas sans la participation de l’hôpital public et les cliniques mutualistes dans les déserts médicaux. Cordialement, confraternellement
- Cette proposition me semble réaliste et très intelligente.
- Chez moi c’est assez fréquent les maisons médicales pluri disciplinaires voire les centres de santé communaux. Je savais pas jusqu’ à quelques années en arrière que les déserts médicaux existaient et que j avais de la chance..
- Comme je l’ai dit sur twitter félicitation à vous tous pour ces propositions qui pourront faire avancer la médecine mais surtout l’empêcher de quitter certain village du fond de nos campagnes.
- Congratulation pour cette merveilleuse initiative si bien pensée !
- Courage…
- Croisons les doigts pour être enfin entendus…et écoutés surtout !
- De belles et bonnes idées, qui je l’espère verront le jour sous peu !
- De belles idées
- De belles idées ! À nous de créer l’exercice de la médecine de demain :)
- De biens bonnes réflexions. Maître de stage, en MSP, j’en discute avec les Internes : pour le moment, la MG leur fait trop peur…
- De bonnes idées qui (re)donnent confiance dans la médecine générale. Dans ces conditions, j’aurais envie de la pratiquer. Merci.
- De bonnes idées qui seront j’espère considérées à leur juste valeur par les décideurs…
- De bonnes propositions – on n’arrivera à rien sans ce type d’initiative. Donc, je vous soutient et j’espère que ce texte recueillera l’attention des responsables qui ont le pouvoir d’en faire une réalité.
- De bonnes propositions, une réflexion intéressante, je n’en attendais pas moins de ces médecins 2.0 que je suis depuis quelques temps déjà !
- De l’audace et de la reflexion ! Bravo.
- De la part d’une étudiante en médecine : j’adhère !
- De quoi faire bouger les choses ! En espérant que ce soit entendu !
- De quoi me motiver pour le début de la thèse !
- Du bon sens, du bon sens
- De riches bonnes idées.
- de tout coeur avec vous… même si je suis peu concernée, étant donné que je suis une Suissesse vivant en Suisse, je trouve vos propositions pertinentes et je les soutiens !
- De très bonne idée qui pourrai faire avancer beaucoup de chose.
- De très bonnes idées !
- De très bonnes idées ! En espérant que cela fasse bouger les choses.
- De très bonnes idées !!!
- De très bonnes idées, merci pour ce travail
- De très bonnes idées, puissent-elles se concrétiser !
- De très bonnes idées, qu’il n’y a plus qu’à mettre en pratique…
- De très bonnes idées.
- De très bonnes idées. Je suis étudiant en DCEM4 et futur généraliste, très en colère contre une partie de nos ainés (l’ordre en particulier, pour ne pas le citer) qui n’ont aucun scrupule à proposer des mesures pour leur relève qu’eux même auraient trouvé inacceptables. L’intelligence politique élémentaire de vos propositions « donnant donnant » est devenue trop rare. Merci à Jaddo pour le lien.
- Dentiste depuis 10 ans je soutiens à fond vos propos et vous n’imaginez même pas à quel point il existe une ressemblance entre ce que vous décrivez et la catastrophe attendu dans le monde dentaire avec la main mise du monde hospitalo-universitaire depuis qlqs années. Vivement que les grandes familles du mondes médicale français s’associent pour enfin réfléchir à l’organisation de notre cadre de travail, de notre formation, de notre rémunération et de notre protection sociale. BRAVO !!!
- des idées constructives, sensées et documentées. j’espere que cela sera pris au sérieux par de plus hautes autorités.
- Des idées pour faire avancer le débat …. bravo amis twittos belle initiative
- Des idées qui correspondent enfin à ce que je souhaite comme la plupart des médecins de terrain, des idées qui donneraient une bouffée d’oxygène aux libéraux installés et permettraient de recruter sans problème les jeunes MG. Le gouvernement saura-t-il faire confiance aux médecins de terrain et relever le défi d’aider à la mise en oeuvre de toutes ces idées ? Je l’espère car il est urgent dans l’intérêt des populations comme celui des médecins , d’endiguer le déclin démographique des généralistes, rendre attracive et revaloriser leur profession (tout en leur laissant cette part d’ indépendance nécessaire à l’éthique), et de leur faire confiance pour organiser cette médecine de proximité de qualité, innovante et peu coûteuse qu’ils proposent.
- Des idées réalistes qui dépoussièrent le malheureux paysages que nous dessinent quelques pontes parisiens bien éloignés du terrain.
- Des propositions claires et bien pensées, je signe : )
- Des propositions cohérentes et très justes !
- Des propositions concrètes qui rassemblent et organisent de bonnes idées simples et réalisables.Bravo. La révolution 2.0 est en marche…
- Des propositions enthousiasmantes pour une interne de médecine générale ! Bravo
- des propositions intelligentes, une explication claire, j’adhère !
- Des propositions raisonnables qui sembles réfléchies, ça change de ce qu’on peut voir en général. J’espère que vous aurez de la visibilité et que ce texte fera écho ! Bon courage.
- des propositions très inintéressantes, il est temps que les choses bougent ! Je suis une jeune infirmière et j’espère toujours un suivi médical le plus complet possible pour mes patients quand cela n’est pas le cas. Il me parait bien judicieux de permettre de dégager du temps médical grâce aux AGI.
- Des propostiions intéressantes, un beau travail, félicitations !
- du bon sens et du dialogue : j’espere que ses propositions vont tomber dans des bonnes oreilles.
- En cette fin de semestre, et avec l’actualité, ce projet me donne envie de continuer pour l’avenir de la MG
- En espérant que ces propositions trouvent autant d’écho que la mobilisation contre les blouses des malades à l’hôpital et des suites favorables du ministère. BRAVO à vous
- En espérant que ces propositions trouvent résonance auprès de plus hautes instances.
- En espérant que toutes ces propositions atteignent leur but. Soutien à vous tous.
- En plein questionnement sur une future installation, j’espère que vos propositions trouveront un écho au plus vite !
- en tant qu’étudiante en DCEM4 et souhaitant m’orienté en médecine générale voilà de très très bonnes idées en espérant qu’elle soit entendue !!
- En tant qu’étudiante en médecine et désirant faire de la médecine gé, j’espère que votre projet plein de bonnes idées sera entendu !!!
- En tant qu’infirmière je serais heureuse de travailler dans ce genre de structure, un vrai travail de collaboration ! Bravo !
- En tant qu’interne de médecine gé, j’adore mon futur métier mais comme beaucoup autour de moi je voudrais l’exercer dans de bonnes conditions. Et quand je lis vos propositions, que je vois enfin des idées constructives, j’ai envie de vous dire bravo, et un grand merci à vous tous !! Je soutiens à 100% et plus si je le pouvais. Espérons que vous serez entendus !
- En tant qu’universitaire de MG, je ne peux qu’approuver !
- EN tant que citoyen français, je soutiens ce projet… si tout n’est pas réalisable, et si qq imperfections existent : ce projet a néanmoins le mérite de constituer une réflexion intéressante sur notre modèle de santé. L’hopital n’est pas la solution à tout… Je suis pour une médecine locale, proche qui puisse aider, soigner sur place sans directement envoyer chez le spécialiste ou à l’hopital… Bref, continuez ! j’espère que ce projet (ou des parties de ce projet) trouveront un écho favorable chez les décideurs parfois déconnectés de la réalité !
- En tant que future interne en médecine générale, je trouve que ces propositions répondent bien à nos inquiétudes ! Je suis très attirée par le milieu rural et les patients qu’on y cotoie, mais j’ai très peur de me retrouver seule dans ma pratique… en espérant que nous seront entendus !
- En tant que patiente, je trouve l’idée géniale !! Les maisons de santé qui puissent être également lieu de formations des futurs médecins c’est une idée brillante !
- En tant que psychologue, je veux bien rejoindre une MUSt ! :)
- en tant que remplaçante en médecine générale je ne peux qu’applaudir à ces propositions que j’attends depuis longtemps !
- Encore bravo à tous.. Exerçant en zone déficitaire je suis on ne peut plus d’accord avec vous. Pourquoi les mesures incitatives ne marchent pas ? 1 : peur que le conjoint ne trouve pas de travail localement (dixit certains internes reçus au cabinet avec le député du Touquet.) 2 : les aides financières ne sont accordés qu’aux groupes ainsi un jeune installé seul (mon cas) y échappe alors qu’il comble le même manque. 3 : crise de vocation, idée que la médecine générale est encore la poubelle de l’hopital .. (tu as fait médecine générale car tu as loupé l’internat..)
- Enfin
- Enfin ça bouge !
- Enfin de bonnes idées sur l’avenir de la MG, et enfin faites par ceux qui la pratiquent !
- enfin des choses intelligentes,je suis actuellement salarié hospitalier,mais devant vos propositions,pret à repartir en sens inverse pour une vraie médecine !
- Enfin des idées fraiches, des propositions censées, tout ça tient debout économiquement et socialement. Luttons pour que le débat continue !
- enfin des propositions alternatives et intelligentes ! Vous avez mis des mots sur les sentiments que j’avais, moi qui suis externe et qui me destine, avec envie et quelques fois appréhension, à la médecine générale !
- Enfin des propositions concrètes , mais par les premiers concernés avec les patients. Les politiques à vous de jouer !
- Enfin des propositions concrètes APPLICABLES !!!
- Enfin des propositions connectés à la réalité de la profession et du terrains.
- Enfin des propositions de ceux qui connaissent le terrain !..un Med G un peu perdue qui retrouve un cap…merci
- Enfin des propositions innovantes Et puis n oublions de sortir de la médecine liberale : forfait , salaire, …
- Enfin des propositions innovantes et qui ont le mérite de faire bouger les choses…si on reste en l’état, on court à la catastrophe. Il est indispensable d’avoir des médecins généralistes dehaut niveau
- Enfin des propositions novatrices, cohérentes, applicables et non coercitives. Merci pour ces idées et la défense d’une médecine au service de tous et partout. J’adhère +++ Il faut diffuser autour de nous ce concept pour emporter l’adhésion Dr GUYON
- Enfin des propositions pragmatiques ! (médecin de santé pub)
- enfin des propositions qui donne de l’espoir à la jeune génération !!!!
- Enfin des propositions qui donnent envie d’y adhérer, qui sont claire pour le non-savant (comprendre le néophyte du système), et qui semblent cohérentes !
- Enfin des propositions réalistes.
- Enfin des propositions reflechies !!!
- Enfin des réflexions utiles et réalistes. Pas de guerre de clocher, de l’action. Bravo
- Enfin des vrais gens de terrain qui ont des idées innovantes et utiles pour les patients. En tant que jeune spécialiste en médecine générale remplaçante, et qui n’a pas du tout envie de s’installer vu le fonctionnement actuel du système de soin, je soutien votre démarche.
- Enfin des vrais propositions !
- Enfin du concret !J’adhère totalement,et espère pouvoir continuer à exercer la médecine générale de cette manière !
- enfin quelqu’un qui nous comprend
- enfin un peu d’espoir. Proposer enfin une vraie formation…
- enfin un projet innovant, clair et efficace. pour la 1ere fois je me dit que dans ces conditions je signerai bien un clinicat à la fin de mon internat !
- Enfin une réflexion réfléchie !
- Enfin une solution de proposée ! Et même si elle comportait des erreurs ou si elle ne menait à rien, peut être qu’elle permettra au moins de faire réfléchir.
- Enfin une synthèse de nombreuses idées dispersées depuis trop longtemps.
- N’est-il pas trop tard ? Non, car les faits sont têtus. Continuer comme depuis cinquante ans, c’est tuer le pays France, car le budget de la SS égale le budget de l’état, et pèse lourdement sur la compétitivité internationale de la France, jusque mort s’en suive… si on ne change rien très rapidement.
- Marisol Touraine devra admettre ce fait. Continuer le tout hôpital = catastrophe annoncée, et pas seulement pour la santé. A l’évidence il n’y a pas d’autre solution que ce que vous proposez. La France a assez de médecin, alors pourquoi cette pénurie sur le terrain ?
- Après 30 ans de MG, dont 10 ans d’enseignement aux internes et la construction d’une Maison Médicale, seul l’application très rapide de votre projet pourra m’éviter un départ en retraite le plus vite possible. Sur une cinquantaine d’interne enseignés en 10 ans, seul 4 se sont installé en MG (dont 2 avec moi) ;
- Il est vital pour les français et le pays (comme je l’explique plus haut) que nos idées soient appliquées. Pas besoin d’être les plus fort ; nous avons déjà raison et nous vaincrons tôt ou tard. Il vaudrait mieux que ce soit avant la catastrophe annoncée.
- Enfin une vrai réflexion sur les problèmes de désert sanitaire Félicitations
- Enfin, de vraies propositions faites par et pour des MG. Actuellement encore externe, je souhaite devenir MG alors je trouve vos propositions de formation très interessantes !
- Enfin, une manière intelligente de concevoir la médecine rurale, en en faisant un pôle d’excellence d’exercice de la médecine générale. Merci les copains.
- enthousiaste !
- enthousiaste aussi, et intéressée par ce foissonnement d’idées et de bonne volonté… ça change
- Envie de réagir à ce projet réfléchi +++ MERCI, MERCI, MERCI pour ces proposition pleines de bon sens, il faut que ça remonte+++ Merci de mettre cet accent sur la prise en amont de ce problème de démographie médicale : DECENTRALISONS la formation de MG au coeur du métier de médecin généraliste. Les étudiants disent tous qu’ils ont du mal à assumer ce choix (c’est peu dire aux vues des remarques hospitalière…). Il faut les intégrer au coeur de ce métier plutôt que cotoyer de manière disproportionnée l’hôpital et une vision hospitalocentrée. Utilisons les moyens modernes actuels en particulier pour l’enseignement (Externes en stage 1/2 journée loin d’un lieu d’enseignement en MUSt rurale. proposer des solutions de logements…) jeune médecin passionné par cette médecine de ville.
- Espérant de tout coeur que vous serez entendus et suivis par vos confrères……
- Espérons être entendu sur ce sujet ; de belles propositions bien argumentées :)
- Etant étudiante en médecine, je ne peux qu’adhérer… Merci pour ce beau texte, en éspérant qu’il deviendra réalité…
- Étudiant en D3 (5e année de médecine), j’ai depuis la D2 décidé de devenir MG libéral. J’ai mis du temps à assumer cette décision devant les autres étudiants et les médecins du CHU, car cette profession est méprisée par beaucoup comme étant une voie de garage pour ceux qui n’auraient pas le niveau pour devenir « spécialiste ». Je pense que ces propostitions sont très positives et pourraient faire changer l’état d’esprit des étudiants et des universitaires sur la médecine générale.
- Etudiant en D3, conquis !
- Etudiant en medecine et probable futur medecin generaliste. Je soutiens avec force ces propositions.
- Etudiant en médécine, je ne me destine pas à la médecine générale pour le moment mais m’intéresse comme tout futur praticien à la question de la formation et de l’exercice de la MG et ne peut qu’adhérer à cette proposition construite, originale et nécessaire.
- Étudiante en cinquième année de médecine, je ne peux qu’applaudir ces propositions. A mes yeux elles apportent des réponses à la fois concrètes et réalistes à des inconvénients majeurs de la médecine générale, qui font hésiter un grand nombre d’entre nous en arrivant au seuil de l’internat : méconnaissance de la profession par les étudiants, salaires insuffisants pour la charge de travail et le nombre d’études, isolement, péril de la liberté d’installation.
- Comment procéder pour que tout cela ne reste pas sur écran ? Peut-être constituer une communauté formelle de médecins et d’étudiants désireux de faire évoluer la profession, qui puisse peser plus lourd qu’elle ne le fait aujourd’hui – dispersée – dans les débats publiques. Il n’en reste pas moins que ce texte publié sur vos blogs et cette pétition sont un bon début, et ont le mérite de pouvoir être accessibles et diffusés facilement.
- En espérant qu’ils trouvent une suite, tous mes encouragements !
- Etudiante en médecine
- Etudiante en médecine ;-) une bouffée d »oxygene ce texte…
- Etudiante en médecine intéressée par la médecine G en campagne mais que la situation actuelle dans ce domaine effraie, je suis conquise par vos propositions. Enfin des idées qui ne semblent pas complètement irréalisables, même si tout n’est pas évident ; en tout cas ce texte mériterait vraiment, vraiment, d’être lu par les décideurs de l’avenir de la profession ! Une bonne base de réflexion
- Excellent !
- Excellent !!
- Excellent initiative, idées originales.
- Agir sur la formation initiale est l’un des piliers d’une vraie réforme du système de santé.
- Bien cordialement,
- Frédérick Stambach, Interne en médecine générale
- Excellente initiative que je soutiens et donc je signe !
- Excellente initiative qui va se heurter d’entrée aux syndicats traditionnels à moins qu’ils décident d’accompagner le projet.
- Excellente initiative, excellentes propositions. Il faut maintenant que le gouvernement mette son bleu de travail et ouvre les discussions pour qu’enfin, on mette en place la solution pour être #PrivésDeDéserts Je soutien, je signe !
- Excellente initiative, pleine de bon sens, il n’y a plus qu’à espérer que ces propositions tombent dans des oreilles influentes… Faites tourner !
- excellentes idées
- excellentes idées , tout à fait d’accord pour ces nouveaux emplois qui nous permettront de nous recentrer sur la profession et d’améliorer le confort et l’accueil des patients j’attends la suite ……
- Excellentes idées ! Bravo
- Excellentes idées, pourvu que les autorités aient l’humilité d’écouter ceux qui connaissent ce dont il parlent ! Bravo pour votre travail !
- Excellentes propositions concrètes et innovantes pour les jeunes medecins .Mais il faut aussi un volet concret pour ceux dejà en place et les futures medecins apres le post universitaire .Sinon cela ne reglera pas les devissages de nombreux MG et donc les deserts medicaux. Le gouvernement doit comprendre que pour une offre de soins sans « deserts » et d’accès aisé pour la population , cela passe par une vrai et importante valorisation du metier de MG !!
- Excellentes propositions. Mais « médecine 2.0 » c’est le langage de nos élites/journalistes et donc ça ressemble aux trucs qu’ils essaient de nous faire avaler. Je propose « Nouvelle médecine », quelque chose de plus français et moins facebook. Sinon, je n’ai rien à dire, c’est du beau boulot.
- Externe à Paris 7 et membre d’un collectif étudiant qui essaie de faire bouger la pédagogie à la fac et offrir une alternative à la monoculture hospitalière, je vous remercie d’avoir rédigé tout ça !
- C’est dans ce genre de systèmes qu’on veut travailler ! Et merci de d’avoir rédigé proprement ce que nous formulons souvent de façon maladroite…
- faire passer le pratique avant le technocratique, c’est ça être #PrivésDeDéserts !! osons
- Faudra bien faire attention à éviter de créer des hiérarchies. par exemple, pas de chef de service de MUst, mais plutôt un collège des médecins en poste (et pourquoi pas autant de poids décisionnel aux membres de la maison, qu’ils Soient médecins, externes, internes, secrétaires ou AGI). Cela ne résoudra pas tous les problèmes de pouvoir, mais ça peut aider.
- Félicitations ! Des propositions pour une fois faites par des acteurs qui connaissent VRAIMENT le travail de terrain.
- Félicitations et bon courage, les groupes de pression et conflits d’intérêt ne verront pas ce projet d’un oeil bienveillant, mais c’est une raison supplémentaire de le poursuivre !…
- Félicitations pour ce travail de qualité. Je salue l’initiative de ces idées qui sont toutes plus judicieuses les unes que les autres. J’espère sincèrement que vous saurez vous faire entendre, je sais à quel point c’est difficile de faire changer d’avis des gens qui, en réalité, ne connaissent pas la réalité du terrain.
- Félicitations pour ces belles propositions qui répondent toutes à une réalité terrain bien trop souvent oubliée. Médecine générale 2.0, cependant aucune allusion aux outils 2.0 qui devraient faciliter la coordination des soins (messagerie sécurisée, dossier médical partagé/personnel, télémédecine etc.). Ces outils ne vous semblent pas utiles ?
- Formidables projets d’avenir,Espérons que vous soyez entendus !Pensez néanmoins a faire en sorte que les excellents stage pour les externes chez le MG n’engendre pas de surcouts pour eux( participation par collectivités locales au frais de déplacement ou au transport ; frais qui peuvent rebutter a faire se stage).
- Fort interessant et hors des sentiiers battus et rebattus Félicitations Bientôt 60 ans je suis intéressé à poursuivre une activité salariee en MSp rural et à céder ma clientèle de ville dans un groupe médical à Limoges
- Futur médecins rassuré de voir des propos sensés !
- future interne de médecine générale, probable future médecin (semi)rural…merci !!!!
- Future interne en MG, je serai ravie de travailler en MUSt
- Future jeune interne de médecine générale, je suis bluffée par vos propositions qui méritent toute notre attention et celle de notre ministère ! Merci pour ce dispositif clair, juste et audacieux !
- Future MG, j’adhere au concept et à l’effort de réflexion ! En espérant que ces idées soient mises en pratique.
- géniaaaal :) enfin des gens sensés !!!!
- Génial ! Une future consoeur Med G ravie de vos propositions !
- Génial, J’ai vécu une expérience similaire en recrutant un ex directeur d’une boite de travaux publics pour diriger un réseau de santé gériatrique. Une réussite absolue : un logisticien doté d’une capacité hors norme à négocier comme dans son ex métier du « noir ». Des résultats surprenants pour permettre des retours et des maintiens durables à domicile de personnes très fragilisées par la maladie, le handicap. Et en plus jamais de déficit, un savoir faire qui manque dans la santé ! Mais une suspicion constante : quelles sont ses compétences en gériatrie ? Courage car vos idées peu convenues et peu convenables vont fédérer les opposants du système. Je vous invite à venir débattre de vos idées dans l’un des « café santé » que nous organiserons à Lyon dans les prochains mois. Cordialement cafe.sante.societe@gmail.com
- Génial, totalement d’accord !!! Merci pour ce travail énorme et qui reflète réellement ce que pensent les futurs MG Je rentre dans ma 3ème année d’internat de MG, et j’avoue que je pense déjà à l’après… Jusqu’à la lecture de vos propositions, j’avais pensé m’exiler en suisse ou passer l’équivalence anglosaxonne pour aller travailler partout dans le monde sauf en France… Ou bien rester en France mais devenir salariée dans un CH en manque de médecin polyvalent (et en gros faire de l’interim de médecin remplaçant !!!)… Je repousse vraiment l’installation avant même d’avoir fini mon cursus, tant le côté administratif me ronge ! Sincèrement merci, je vous soutiens à 100%, votre projet me ressemble et c’est génial !!
- génial,vive la médecine générale, à 64 piges,cela me donne envie de prolonger ce métier formidable,bravo les artistes
- Genialissime !
- Go !
- Go, go, go….On vous soutient. Merci pour cette initiative ;)
- Good job ! ;-)
- Habitant en zone très rurale et soigné par des médecins généralistes de plus de 60 ans qui retardent leur départ en retraite faute de remplaçant… tout nous dirige vers le CH et provoque des engorgements des urgences… Gestionnaire RH, je vois des salariés qui ne peuvent pas voir un médecin avant 48h avec tous les riques sanitaires et juridiques qui sont induits… Bonne Chance
- Habituellement remplaçant en médecine générale côté français, je travaille actuellement pour 6 mois dans une maison médicale belge « au forfait ». Ca ressemble fortement à une MUST avec une équipe pluri-disciplinaire (médecin, kiné, infirmière, exercice libéral ou salarié au choix), des acceuillantes (équivalent d’AGI) et 2 assistants/internes en formation… Je n’ai jamais rencontré de meilleures conditions de travail !!!
- I have a beautiful dream….
- Idées très intéressantes et vraiment motivantes pour les futurs étudiants et futurs MG ! Bravo à tous !
- Il est urgent de faire quelque chose ! Vous avez mon soutien.
- Il faut, de plus, que la France forme suffisamment de médecins, et arrête le pillage des pays pauvres de leurs praticiens ! C’est aussi une solution aux « déserts » : quand il y a beaucoup de médecins qui s’installent, ils vont là où ils peuvent « faire leur trou »…. (que se passait-il dans les années 70-80 ?). Cette remarque n’enlève rien à la qualité des propositions des 24.
- Il serait temps de mettre la santé au service des humains (patients et médecins), qui sont bien plus que des chiffres dans les ordinateurs des technocrates (et bien plus intéressants !)
- Il suffisait d’y penser !! ;-)))
- Il suffisait de demander aux concernés !
- IMG qui souhaiterait vraiment que le vent tourne dans le bon sens : le notre et celui des patients !
- Impressionnant ! Bravo. À travers des commentaires adressés à l’un ou l’autre des auteurs, apparaissent des pistes et des arguments chez nos voisine européens. Chez nous en tous cas, l’urgence est absolue. Espérons le changement…
- infirmier travaillant dans un service d’urgence dans un desert medical. Projet surrement perfectible mais qui me parait réaliste. Dans 5 ans la moitié des praticiens de mon departement sera à la retraite. Le changement, il faut qu’il arrive maintenant et c’est urgent !
- Infirmière et patiente je soutiens largement ces propositions.
- Initiative forte et courageuse. Les propositions sont justes et simples mais seront-ellles entendues en haut lieu ?. On croise les doigts. Merci pour ce travail de fond.
- initiative tres positive
- Intéressant
- Interne de Med Gé, je trouve ces propositions très intéressantes, elles nous ouvrent enfin des vraies perspectives d’avenir pour notre exercice futur face aux propositions politiques et syndicales, merci !
- interne de médecine générale, dépité par l’absence de réflexion quant au devenir de ma spécialité à la faculté, réconforté par les hérauts soignants du net
- Interne en fin de cursus… Un peu d’espoir donc ! Merci !
- interne en médecine générale dernier semestre. Un peu d’espoir, merci !
- interne en médecine générale, prête à soutenir un « monde de la santé 2.0 »
- Interne en médecine interne, cousin hospitalier de la médecine générale, je soutiens à 100 % vos propositions qui font preuve d’originalité, de vision à long terme et qui proposent une redynamisation de la spécialité ainsi qu’une réorganisation du réseau hopital-ville nécessaire au désengorgement de celui ci qui nuit à l’ensemble du système de santé, au réel fondement de la médecine général dans le cursus des études médicales. 2 remarques seulement : 1 chef de clinique pour 2 internes c’est du fantasme, dans les spécialités on ne voit cela qu’en Ile de France, en province c’est plutot 1 pour 4 ou 5 internes.. Ensuite oui oui à l’enseignement universitaire en MG mais il faut absolument s’investir dans la recherche clinique : prenez exemple sur les généralistes britanniques qui font des publications admirables en épidémio sans demander un travail acharné, par un recueil précis de données Bien sur pour cela il faudra libérer ces CCUMG de toutes les taches administratives monstrueusements chronophages. Merci encore pour la médecine et pour les francais.
- interne en MG, je signe
- interressant, bien construit
- j’adhere
- J’adhère !!!
- J’ADHERE !!!! Puissent les tutelles s’en inspirer…. A faire connaitre autour de soi
- J’adhère complètement à cette initiative et je vous félicite pour ces belles propositions. C’est innovant et ça fait avancer le débat : bravo !
- j’adhère complètement mais j’y crois pas, il ne vont jamais accepter. qui ça ils ? voir dans le texte des propositions : nos amis des CHU notamment.
- J’adhère complètement puisque localement après un vaste chantier nous allons ouvrir une maison des IMG en stage sur notre territoire semi rural à distance des facultés à coût réduit pour les IMG, et par ailleurs, je porte un projet de MSP en ZUS qui correspond à tout ce que vous décrivez, mais avec obstination car certains « locaux » prétendent que MG=riche (ce qui est vrai selon la qualité des soins réalisés, plus d’actes, plus de revenus, moins de qualité : mais de cela qui s’en préoccupent !) donc pourquoi nous aider ne serait ce que sur les locaux ? !
- J’adhère dare-dare ! Christian HURBAULT (alias ZANGRA) MG depuis 29 ans attendant patiemment chaque jour sans rien voir arriver, ce qui fera revivre son désert des DARDARES…
- J’admire la précision du projet, j’adhère. Une patiente (potentielle) en milieu rural.
- j’adore, j’adhère !
- J’ai d’autres propositions à vous faire. Comment est-il possible de vous contacter ? Merci.
- J’ai lu attentivement vos propositions – j’y adhère tout à fait – j’ai lu également vos textes d’introduction à chacun de vous médecins blogueurs – des billets exprimant votre ressenti actuel et là, j’adhère encore plus ! Avec toute ma reconnaissance pour cette belle initiative. Maman d’un tout nouveau étudiant en DCEM4
- J’ai lutté sans succès pour regrouper des MG dans une MSP dont j’avais obtenu le local et la subvention ARS ! Alors j’ai pris ma retraite anticipée de MG à 62 ans. Je serais encore à mon poste avec la réforme intelligente que vous proposez. Membre du PS, je vais y soutenir ce projet. Contactez-moi.
- J’aime beaucoup cette proposition de réforme, qui complèterait sûrement très bien notre formation en plus de résoudre le problème des déserts médicaux ! Par contre, ce n’est que du détail, mais pour les logements à prix réduit des externes, il faudrait y réfléchir (en D3 on gagne à peine plus de 200 euros…)
- J’approuve, je ne suis pas médecin mais la compagne de mon fils l’est. Je pense que ces propositions devraient être plus connues et donc peut-être relayées plus largement dans des sites comme « CYBERPLUS » ou « AVAAZ local ». Des affiches-pétitions pourraient être placardées dans chaque salle d’attente de généralistes convaincus. Qu’en pensez-vous ?
- J’encourage vivement !
- j’espère de tout cœur que ce projet deviendra réalité !
- j’espère qu’au moins une partie de ce projet verra le jour, cela rendrait plus attractive la MG de ville et lutterait contre la dévalorisation martelée au cours de la formation de 2ème cycle…
- J’espère que tout ceci aura une portée folle ! C’est déjà fou d’avoir réuni tout ce monde pour ça ! Une réforme clés en main, que demandent les ministres ?
- J’espère que vos propositions trouveront une oreille à l’écoute auprès du gouvernement pour faire bouger les choses. Bon courage à vous !
- J’espère que vous serez entendu !
- J’espère que vous serez entendu. Allez : Tous ensemble !!! Tous ensemble !!! Ouais ! Ouaiiiis !
- J’y crois donc je soutiens.
- Je commence ma P1 l’an prochain et j’espère avoir la chance de faire partie d’une année de réforme !! Merci, le métier a bien besoin d’être redressé.
- Je dis OUI !!!!!!!!
- Je me joins à tous les commentaires ci-dessous : très belle initiative. En espèrant très fort que vous réussissiez à déscléroser un peu le système !
- Je n’ai pas vu la signature de mon petit frère qui est généraliste et qui m’a dit « Ouah, c’est génial ce truc ! » lorsque je lui ai expédié le projet. Alors, comme je sais qu’il n’a pas beaucoup de temps pour surfer sur le ouèbe, je signe à sa place. Et aussi à la mienne, en tant que grande soeur d’un généraliste qui mène une vie … je ne peux pas dire de chien, il y a des chiens beaucoup plus peinards ! C’est génial ce truc !
- je n’aime pas écrire, mais vous lire est un plaisir
- Je n’y connais pas encore grand chose, en tant que simple étudiante, mais les idées me plaisent. J’espère qu’elles seront entendues !
- Je ne suis pas du milieu médical mais concerné par ce débat. Texte qui devrait etre lu par les hautes instances.
- Je ne suis pas médecin mais je lis nombre de blog tenus par les initiateurs de ces propositions et j’aime la façon dont vous décrivez/pratiquez la médecine. J’espère que vous serez entendus.
- Je ne suis pas médecin, mais avec vous à 100%. Bravo, enfin des gens qui réfléchissent et veulent permettre à la société d’évoluer vers une médecine juste, accessible pour tous.
- Je ne suis pas médecin, mais il n’est pas compliqué de comprendre que quelque chose doit absolument changer dans l’organisation des professions de santé en France, et le plus vite possible…
- Je ne suis pas MG mais je vis à la camagne. Merci pour ces propositions qui je l’espere seront suivies (Par pitié je veuuux un méééédeeecciiiiiin pas à 15km de chez mouaaaa. En plus vos blogs respectifs sont top (meme si j’adoooore celui de Gélule =D)
- Je ne suis qu’en 3 eme année et ne sais pas encore quelle spécialité je choisirais mais ces propositions sont agréables à entendre après tout ce qu’on a pu nous dire au niveau de la coercition etc.. Des réformes qui révoltent les jeunes !
- Je ne suis qu’un simple aide-soignant, mais je suis passé par deux IFSI différents et j’ai pu constater de visu l’évolution générale de tous les métiers de la santé. Après avoir découvert le plaisir de lire certain d’entre vous sur vos blogs, je découvre aujourd’hui des propositions intelligentes et pleines de bon sens qui me semblent mûrement réfléchies et tout à fait applicables, bref, je vous remercie tous de me redonner un peu de foi dans l’espèce humaine : il reste encore de vrais humains parmi nous qui veulent pouvoir assurer leur mission de service public et de soins. merci, je suis de tout coeur avec vous, je signe et re-signe des deux mains !! Bon courage à vous !
- Je pensais avoir déjà signé, et puis non, en fait, alors voilà. Vous avez raison, continuez !
- Je plussoie
- je soutiens :)
- je soutiens !
- Je soutiens ces médecins pour que survive notre médecine !
- je soutiens et je partage ! une urgentiste qui se souvient aussi de ses racines :)
- Je soutiens votre créativité hors cadre « hors norme » la dame au chignon rend en plus les propos très humoristique ce qui rend la lecture plaisante l écoute de mme Touraine viendra du nombre
- je soutiens, je soutiens, nous en sommes arrivés à un point de non-retour en ce qui concerne le fossé qui se creuse entre les politiques, tétanisés par les dépenses de santé qui ne peuvent qu’augmenter et incapables de trouver des solutions modernes et inventives, et nous.
- Je soutiens.
- Je soutient pleinement ce texte
- Je suis actuellement externe au chu, et il est vrai que le manque de place en stage de médecine générale ne nous permet pas de nous faire une idée du métier de médecin généraliste a priori bien éloigné des professions médicales hospitalières
- Je suis avec vous !
- Je suis avec vous ! Bravo !
- Je suis d’accord avec tout cela. En esperant que vous parviendrez a vous faire entendre assez rapidement pour participer a cette creation comme interne ou comme chef…
- Je suis en début d’études de médecine, et espère de tout coeur que de telles mesures seront appliquées ! Bravo !
- Je suis ergothérapeute, essentiellement à domicile en zone rurale. Je ne peux qu’être pour cette proposition qui met le patient au centre du soin… Beau boulot :)
- Je suis étudiante en médecine en 6e année et je me dirige vers un internat de médecine générale J’ai lu vos propositions, qui me paraissent très prometteuses !! Notamment la mise en place d’un système d’enseignement en médecine générale, avec la mise en place d’un clinicat et de MG libéro-universitaires. Par contre, le délai de réalisation me semble un peu utopique… 3 ans, est-ce que ce n’est pas un peu court ? Et d’autre part, je n’y connais pas grand chose dans ce domaine, mais le financement risque d’être également un peu difficile… Mais bon, j’espère en tout cas qu’il n’y aura pas trop d’obstacles sur cette route, et qu’on pourra voir ces propositions se mettre en place vite (d’ici à la fin de mon internat si les 3 ans sont possibles !!!). Merci beaucoup à vous en tout cas !!
- Je suis externe et c’est enfin une solution qui paraît humaine vis à vis des étudiants actuels ! Bravo !
- Je suis externe, et votre projet me donne envie de faire médG.
- Je suis généraliste et urgentiste donc à la fois hospitalier et liberal, j’adhère à vos propositions.
- Je suis impressionnée de ce que vous avez accompli. J’espère que vos idées seront mises en oeuvre, dans un temps raisonnable. Recevez, tous, toutes, ma considération humaine.
- Je suis infirmière libérale et j’adhère complètement a votre projet. Ca nous permettrais a nous, infirmière, de travailler en collaboration et enrichirais nos connaissances et notre pratique quotidienne.
- Je suis interne et d accord avec routes vos propositions. J irais bien travailler en MUST.
- Je suis l’actualité du club des médecins blogueurs toujours avec beaucoup d’attention. Je me reconnais dans cette vision de la médecine qui, je l’espère, fera partie de notre avenir. Je trouve cette initiative et ces propositions très intéressantes, et vous soutiens dans cette démarche. Surtout, continuez à bloguer !
- Je suis manip radio au chômage pour cause de « non rentabilité » et derrière vous à 100%. Continuez, les idées sont bien évidemment les bonnes mais ils sont puissants en face.
- Je suis médecin généraliste remplaçante, jeune, issue de la génération ECN, et qui a choisi la médecine générale par vocation sans avoir jamais vu en quoi ça consistait.
- Je suis MG maitre de stage des universités, je cherche désespérément à monter un pôle de santé dans une zone bientôt désertique, je vous suis à fond. Continuez à phosphorer. On a besoin d’idées nouvelles.
- Je suis ok avec votre démarche alors je signe. Bon courage pour la suite.
- Je suis orthophoniste en milieu rural (zone trèèès sous-dotée en médecins et paramédicaux).Votre projet me semble plein de bon sens, j’espère que vous serez entendus !
- je suis pharmacien et réjouie de savoir que certains sur le terrain réfléchissent et ont des idées nouvelles à proposer mérite d’être diffusé et entendu plus largement , non ?
- Je suis Rhumatologue libéral, ces propositions sont pleines de bons sens, tellement pleines de bon sens que je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas ce type de propositios que font les gouvernements… 100% d’accord…
- Je suis simplement une patiente qui souhaite du bon sens dans la formation des MG
- Je suis spécialiste mais entièrement d’accord avec vos propositions, enfin quelque chose de logique !
- je suis tout à fait d’accord avec ces propositions si l’on veut éviter la désertification des province, et le monopole des hopitaux,ainsi que l’enrichissement des labos j’étais justement en train de lire le livre du Dr Borée quand j’ai reçu ce mail
- Je suis un médecin généraliste à la retraite, après trente années d’exercice libéral en Périgord. Je soutiens ce texte.
- Je trouve la proposition complète et souple. Elle s’adapte mieux aux patients et retrouve la cohérence des centres de santé en ajoutant le bénéfice de la formation des jeunes médecins.
- Je trouve votre démarche intéressante et vos idées originales, elles méritent d’être débattues ! Bon courage dans votre démarche.
- Je viens de tomber « par hasard » sur ce qui semble avoir fait un buzz il y a quelques semaines. Je suis très intéressée, pour ne pas dire passionnée par ce que je viens de lire. Merci et à très vite.
- Je vient de finir mon internat et j’espère une réforme : enfin une mesure réalisable qui ne contraint pas les médecins généralistes. Merci !
- je vois ma retraite arriver et pourtant vous me donnez l’envie de replonger dans la médecine que j’aime. Continuons ce combat Merci
- Je vous aime ! Comment être libertaire tout en ayant parfois envie de coercition ? Comment aimer exercer ce métier sans être bouffé juqu’à la moëlle ? En mettant en place des lieux où les médecins ne seront pas abandonnés à leur(s) responsabilité(s) sans aide aucune, sans soutien, sans avenir, sans temps lbre, sans vacances, sans espoir… Oui à l’idée de mettre quelqu’un qui aime ça pour s’occuper de toute la merdouille bureaucratique ! Pour quelqu’un qui aime ça, ce ne sera pas de la merdouille ! Béni soit-il ! On comprend bien que la sécu ne veut pas vraiment notre malheur ; ceux qui ont lu Céline comprendront que la vie de médecin dans un monde sans sécu répond bien à sa description : les riches te prennent pour un larbin, les pauvres pour un voleur. La médecine générale : appelez moi général ! Le spécialiste, ce conducteur de tuyau disait à tort un interniste, intervient pour préciser quelque chose qu’il n’aurait pas entrevu si n’était le regard du généraliste. Baissez vos cols, camarades ! Le vieux monde est de plus en plus loin derrière nous. Nous travaillons pour nos patients, disait mon maître (un seul, tant ils sont rares…), pas pour notre prestige. Donc, encore et encore, je vous aime Dr Marc Alain D (soit MAD, j’ai pas fait exprès)
- Je vous félicite pour la remarquable proposition des MUS. Peut-être avez-vous lu « Numerus clausus », paru chez Springer en 2011 (15 euros), qui retrace l’histoire de la pénurie médicale actuelle. Construire la médecine ambulatoire sur le modèle (en gros) de la médecine publique hospitalière est effectivement une des solutions les plus intelligentes. Bon courage et déjà bravo pour le retentissement de votre texte.
- Je vous soutiens !
- je vous soutiens en tant que patiente. C’est bien pensé, bien rédigé, une utopie réalisable ! Bravo à tous et ça donne envie de réfléchir à des actions dans plein d’autres domaines d’importance et de croire qu’imaginer un monde meilleur fait toujours plus progresser que se contenter de gérer vaguement l’existant !
- Jeune interne de biologie (qui ne m’installerai jamais !), je soutiens vos propositions !!! Un peu dubitative devant les AGI ; mais cette analyse si pleine de bon sens fait plaisir – après toutes les horreurs sur les méchants médecins balancées par les médias en ces temps de négociations conventionnelles…..
- Jeune médecin généraliste remplaçant, adhérent Reagjir, merci pour ces propositions très constructives. J’espère de tout cœur des réformes rapides et bonnes de l’exercice libéral de la MG. Si ce n’est pas fait, je pense réellement à quitter la France pour exercer à l’étranger. Je vous soutiens !
- Jeune MG remplaçant, j’ai souvent du mal à structurer ce que je voudrais proposer pour améliorer l’exercice de la MG. Vous avez réussi. Bravo !
- Jeune MG, tout a fait d accord avec ces propositions !merci !
- Juste bravo et bonne chance !
- Juste merci…
- Juste un bravo pour votre initiative et mes souhaits qu’elle soit écoutée
- Kiné et patiente, je soutiens ces propositions
- L’espoir fait vivre. Espérons que ces propositions soient entendues. Jeune médecin généraliste remplaçante assez anxieuse pour l’avenir de la MG…
- L’idée des MSUt est belle et, là où des choses à peu près similaires (cabinets à vocation universitaire) existent déjà depuis quelques mois/années, tout le monde en a l’air satisfait. Je ne peux que plussoier cette idée.
- Par contre, le chiffre de 1500 chefs de cliniques de médecine générale par année est surréaliste à l’heure actuelle, où la médecine générale est dévalorisée au moment du choix post-ECN. Sans tout résumer au seul concours trèèèèèèès critiquable, on peut quand même se poser la question de l’apport de connaissances universitaires de quelqu’un qui aura fini dans la toute fin du classement, non ?
- Enfin, je trouve la phrase « Une formation supplémentaire de un an leur permettrait d’exercer cette nouvelle fonction plus prestigieuse que leur ancienne activité commerciale. » à propos des VM tout à fait insultante. Ca revient à dire qu’on va former les concessionnaires pendant un an pour qu’ils deviennent garagistes, plus prestigieux car moins commercial… nope ?
- Pour le reste, encore une fois, j’approuve totalement ^^
- L’idée des MUSt est très intéressante.
- L’idée est excellente… mobilisons nous !
- L’internat se termine dans deux mois…commence alors la médecine générale…cette spécialité que j’ai choisi…lire ce projet ne fait que renforcer cette vocation…merci
- La Médecine Générale, c’est un métier, ça s’apprend
- Désolé pour l’erreur de manip
- La révolution des médecins est en marche, vivement !
- le bon sens près de chez vous.
- Le but de la médecine est d’améliorer la santé. Le but d’une entreprise est de gagner de l’argent.
- Cette quadrature du cercle amène à se féliciter que les nombres de chimiothérapie ou de vaccinés malades augmente. Le véritable indicateur de santé publique serait au contraire que ces nombres diminuent !
- Dans les conditions actuelles, cette excellente initiative ne séduira pas les banquiers et leurs laquais. Let the force be with you !
- Le début de la révolution … :-)
- Les hauts fonctionnaires, qui ne connaissent le terrain que très indirectement, élaborent des solutions globalement cohérentes, mais souvent peu applicables. Les pigeons qui jabotent sur Facebook ne voient pas plus loin que leurs intérêts corporatistes, et leur argumentaire ne dépasse pas les jaculations de café du commerce. Dominique Dupagne et ses camarades de réflexion apportent un vent de fraîcheur au cerveau : voici des professionnels de terrain, soucieux du bien commun, qui savent prendre du recul et proposer des solutions à la fois intelligentes, concrètes, et applicables. Mme Touraine serait bien inspirée de ne pas s’en tenir à une réaction de convenance ou de circonstance, mais de prendre au sérieux ces propositions. Et je ne doute pas que D Dupagne & Co, sur d’autres questions, ont également des suggestions pertinentes. Mais en France, peut-on se faire entendre quand on n’appartient pas à la noblesse d’État ?…
- JPR – praticien hospitalier
- Les mesures et réformes de ces dernières années sont perverses car elles mettent en opposition les intérêts des professionnels et ceux des patients. Vos propositions au contraire les font converger. Bravo et merci.
- Les ministres n’ont toujours juré que par l’hôpital publique qui est la pierre angulaire du système. C’est politiquement une sécurité pour eux car les professeurs sont nommés par le ministre sur propositions de leurs paires. Il sera difficile de leur faire valider un système sur lequel ils n’ont pas de moyens coercitifs de contrôle.
- Les principaux diagnostics de la faillite actuelle du système sont là. Est-ce que nos responsables en sont conscients ? Les réponses sont intéressantes. C’est une bonne initiative.
- Les propositions recoupent largement les propositions de l’ISNIH (cf site web).
- Les professionnels de santé, jeunes et futurs, restent unis face à la problématique de la démographie médicale.
- ma fille est étudiante en médecine et je soutiens cete initiative je reste persuadée que c’est collectivement et avec des idées hors des stéréotypes que l’on pourra construire quelque chose oú tous seront pris en compte. Merci aux twittos et aux bloggers. Une « im » patiente. :-)
- maintenant il faut être écouté
- Maire d’une petite commune rurale du Finistère qui a eu à prendre des initiatives pour combattre une désertification médicale rapide, j’ai lu avec attention et intérêt vos propositions. Celles-ci me semblent utiles et dignes d’être soutenues. Toutefois, je ne vois pas en quoi elles contribueraient à enrayer la désertification médicale. En effet, les pôles universitaires de médecine générale que vous préconisez s’installeront, de par leur nombre, leur taille et les infrastructures annexes qu’ils requièrent dans des communes d’une taille respectable, où le corps médical de ville est déjà solidement représenté – je veux parler de communes de 8 à 10.000 habitants. Nos villages resteront donc sans médecin de réelle proximité, sauf actions complémentaires qui restent, me semble-t-il, à définir.
- Mais ça paraît compliqué…
- Pour ma part, je m’en tiens à ces « 4 Clés d’Or Pour Une Proposition Constructive » :
- 35 heures comme pour tout le monde,
- Un statut mi-libéral, mi-salarié territorial,
- L’outil de travail à titre gracieux, mis à disposition sans contrepartie par les Communautés de communes,
- ni astreintes ni visites ni gardes, et bien sûr pas de réquisition :-) À la limite, si gardes il doit y avoir (jusqu’à minuit heure de Cendrillon, pas une minute de plus), elles auront lieu dans une maison médicale où les intéressés se déplaceront (voir par exemple celle de Gastin dans le 83), et certainement plus à courir les routes comme le « voudraient » aujourd’hui la plupart des centres 15.
- Voilà.
- MCU-PH Poste moins difficile que MG mais mieux payé….
- Médecin de centre de planification après 3 ans de médecine générale en libéral, pourquoi ? quand j’ai compris que le libéral et moi étions incompatibles (je ne suis pas un petit chef d’entreprise), j’ai choisi le salariat et le statut de fonctionnaire, dans un domaine que j’aime particulièrement. Dommage de devoir renoncer à la médecine générale pour des problèmes d’exercice en libéral. Dommage que personne ou presque n’ai compris que la crise des vocations en médecine générale est en partie liée à ce statut libéral.
- Médecin généraliste à La Reunion, je me range à vos côtés. Merci pour vos propositions !
- médecin generaliste ayant quitté l’exercice libéral (car le manque d’enthousiame des confreres et collegues paramédicaux pour le travail en équipe et le partage, m’a poussé à integrer une équipe mobile de soins palliatifs)j’adhère à vos propositions, je suis de plus en plus persuadée que la pluridisciplinarité et la pluriprofessionnalité nous permettent de mieux respecter le patient,de limiter la iatrogénie etlimiter les projets thérapeutique déraisonnables. Il me semble que les jeunes generations sont moins frileuses pour le partage et les echanges, et sont pretes à ramer sans perte de sens.
- Medecin Géneraliste de moins de 50 ans (ca veut tout dire non ?)
- Je soutient ce texte à 100 %, puisse-t-il améliorer ce milieu, disons,…… sclérosé ? ……obsolète ?…….depassé ?……inneficace ?…. Bon vous avez compris je crois.
- médecin généraliste dîplomée depuis 2 ans : j’adhère +++++
- Médecin généraliste et mère de 4 enfants , j’ai choisi d’exercer dans un hôpital de jour d’onco-hématologie , ce qui m’a offert un cadre d’exercice , la possibilité de travailler à temps partiel et de préserver une vie de famille.Vos propositions sont pleines de bon sens et redonnent un peu d’espoir .Merci
- Médecin généraliste installé depuis 3 ans. En ouvrant ce matin les blogs médicaux que je lis régulièrement (17 des 24 qd même), j’en ai eu des frissons !!! quelle formidable initiative. Merci, merci, merci à tous pour votre boulot. En espérant que la force du nombre puisse faire bouger les choses
- Médecin généraliste remplaçant jusqu’à présent, car sans idée d’installation précise. Je suis actuellement dans des missions médicales de développement (et non pas « humanitaire »,c’est tellement décevant). Je réalise des formations pour les médecins et infirmières du premier niveau de soin de pays en voie de développement qui ont probablement beaucoup plus de problème que nous pour être attractifs (pas de gardes ou PDS, pas d’actes d’urgence, peu de confiance des patients qui préfère aller directement à l’hôpital pour de la bobologie de routine…). La situation que je vis et vois tous les jours dans ces pays, me font réaliser à quel point vous avez raison, et qu’il est bon d’avoir des médecins qui croient qu’un avenir (avec ou sans les pouvoirs publiques ?) d’une médecine générale avec plus de moyens de formation et de pratiques pour les soins d’urgence permettra d’être attractive. Pour le reste votre texte sur les MUSt est largement représentatif de ce que je pense, bien que je ne soit pas sur que les collectivités/territoires/état vont nous aider dans leur obstination de désendettement et de désengagement. De tout cœur avec vous !
- Médecin généraliste remplaçant, ces propositions sont très intéressantes. Merci
- Médecin généraliste remplaçant, je ne demande qu’à travailler dans de bonnes conditions. Merci pour tout ce bon sens. Puisse-t-il imprégner les décisions politiques à venir.
- médecin généraliste remplaçante je trouve ces propositions pleines de bon sens ! merci
- médecin généraliste remplaçante, L’évolution de notre travail est obligatoire
- Médecin généraliste rural en pré-retraite. Bravo, bien pensé et surtout réaliste et plein de bon sens. Nous avons fondé une maison médicale pluridisciplinaire totalement libérale autour de laquelle gravitent de nombreux étudiants et jeunes médecins. Ils arrivent « formatés » par le CHU et, suite aux stages de MG, repartent à 99% de chez nous avec l’envie de faire de la médecine rurale dans des conditions identiques… des conditions d’exercice attractives changent tout dans les motivations des jeunes.
- Médecin libéral angiologue, père et oncle de futurs médecins, un peu harassé sous le poids des contraintes de l’exercice libéral, un peu déconcerté par la largeur du fossé qui se creuse entre l’oligarchie du monde hospitalo universitaire et les médecins de premier ou second accès qui rament et s’usent sans être ni reconnus ni écoutés, je ne peux qu’être séduit par ce projet qui parait réaliste et donne pourtant à rêver. La médecine de terrain a besoin d’exercer un contre pouvoir, de faire entendre sa voix autrement que par le tam tam corporatiste de nos syndicats, les MUST pourraient être le levier qui permettrait de réaffirmer l’utilité de la médecine libérale et de faire évoluer nos conditions de travail. Bravo d’avoir exercer votre droit de proposition de façon aussi pertinente.
- Medecin salarié, un retour en ville me semblerait optimal avec ces formules !
- MédGé 2.0…l’espoir renaît ! Avec quelle joie je signerais pour 2 semestres en MUSt plutôt qu’aller m’encroûter en CHU (stage toujours obligatoire dans ma fac..) J’espère que ce texte ira loin, bravo les 24 blogueurs !
- Merci
- Merci
- Merci
- merci ! bien sûr, j’adhère ! Faites que ça arrive à nouveau aux oreilles des journalistes « grand public » (à l’instar de la pétition pour la dignité du patient à l’hôpital) et des politiciens…
- Merci ! Je joins ma voix à toutes les autres, en espérant que ça aide à faire résonner ce texte, ces idées, cette force de proposition dans des sphères plus hautes…
- Merci ! Une externe :-)
- Merci !!
- Merci à tous ceux qui cherchent de vraies solutions pour notre avenir. (étudiante DCEM3)
- Merci à vous pour tout ce travail, et ces propositions géniales. En espérant que ça fera bouger les choses.
- Merci aux médecins ayant pris le temps de réagir et de proposer des solutions censées ! Relayons tous pour permettre des avancées dans le bon sens et pour les générations de médecins futures.
- Merci beaucoup et bravo pour ces nouvelles propositions novatrices et qui comprennent véritablement les enjeux de ce débats.
- Un Néo interne en MG
- Merci beaucoup pour ces propositions, réalistes et concrétisant les souhaits de la nouvelle génération !
- Merci de cette initiative et des ces propositions qui me semblent vraiment intéressantes et applicables.
- Merci de ne pas subir, de ne pas vous décourager et de proposer !
- merci de nous représenter si bien. J’adhère. Marilyne Giorno médecin généraliste
- Merci et bravo ! Merci et encore merci !
- Merci pour ce gros boulot ! Et espérons que vos petites voix montent assez haut pour être entendues…
- merci pour ce travail
- merci pour ce travail, je souhaite qu’il débouche sur de vraies solutions et qu’il ne soit pas l’objet d’une simple récupération politique de n’importe quel bord
- Merci pour ces belles propositions ! Quand on lit, ça a l’air simple…pourquoi les politiques n’y ont-ils pas pensé ?
- Merci pour ces propositions !
- Que pensez vous de l’intégration des sages femmes dans les MUST (suivi des grossesses normales, suivi des femmes au cours de leur vie) en complément du généraliste afin de diminuer le recours aux médecins gynécologues débordés et parfois peu pertinents ? La fin de l’hospitalo centrisme devrait aussi concerner la naissance avec la création de maisons de naissance « proches » de maternité, permettant des économies et surtout un accompagnement des femmes et des couples beaucoup plus satisfaisant pour elles et les sages femmes.
- Merci pour ces propositions intelligentes. Aurore, future interne de médecine générale.
- Merci pour ces propositions qui correspondent totalement à ma vision de la MG de demain ! J’espère que cela portera ses fruits…
- Merci pour ces propositions qui sont ont ne peut plus sensées ! Etudiante en 4ème année de médecine je me désespère des propositions de l’Ordre, toutes plus coercitives les unes que les autres … Enfin du bon sens !
- merci pour ces vraies propositions, un projet ambitieux avec une refonte globale de ce système périmé.
- merci pour cet optimisme !!! On se sent moins seul a essayer d’imaginer une activité qui nous corresponde !!
- Merci pour cette belle, bonne et juste proposition ! J’aimerais tant que toutes les idées en soient appliquées… Cela changerait la médecine, que ce soit pour les soignants ou pour les patients.
- Merci pour cette proposition collective et intelligente ! Vous avez tout mon soutient !
- Merci pour cette très intéressante réflexion. J’espère qu’elle portera ses fruits.
- Merci pour l’initiative, de quoi motiver les jeunes générations de médecins généralistes !!
- Merci pour l’initiative. Je soutiens ce texte.
- Merci pour vos propositions !!
- Merci pour vos propositions, quand on habite en zone rurale, ça fit du bien de trouver des gens qui se préoccupe de nos conditions de vie
- Merci, maintenant je rêve.
- Merci, merci ! voilà qui concentre et rend possible un exercice auquel je réfléchis beaucoup et dont je rêve un peu. J’espère que les choses changeront un minimum d’ici mon Internat. Parce qu’externe depuis un mois (très débutante…) je sais déjà que je ne suis pas faite pour un exercice hospitalier, je sais depuis longtemps que ce que j’aime le plus, c’est la médecine générale, et je sais aussi que je suis volontiers attirée par un exercice en campagne… à condition de ne pas y être seule… parce que je veux aussi des enfants ! Pourvu que vous puissiez changer les choses. (le prochain combat, c’est la vente de médicaments à l’unité, qui marche si bien aux USA et qui ferait faire de belles économies à la sécu en plus d’éviter des catastrophes d’automédication).
- Dans ma MUSt en Bourgogne je veux bien les murs du couloir en bleu, s’il vous plait. ;)
- Merci, Merci, Merci pour cette belle initiative !
- Merci. J’espère que votre démarche aboutira.
- mes voeux vous accompagnent
- MG remplacant en complet accord avec cette révolution du paysage medical francais qui me fait rêver. Cependant restons sur terre, nos syndicats ne sont pas représentatifs de ces idées et les enarques responsables des instances dirigeantes incapablent de proposer 1/100ème de ce qui est la logique même…
- Mille mercis pour ces propositions constructives !
- Nous avions ce projet de maison médicale pour notre ville : centraliser les médecins généralistes et professions paramédicales… Peut être en 2014 :-)… Belle initiative !
- Nous ramener les médecins, super Si on pouvait nous ramener aussi les dentistes, les ophtamologistes et toutes les autres spécialités qui nous fuient, nous atteindrions le top du top. Belles idées, continuez, dévellopez, améliorez…..
- Nous somme en mesure de créer un MUSt dans les jours qui viennent et nous recherchons un AGI pour administrer un centre de formation au DMP et à la Télémedecine dans eco-lieu agéable selons les méthodes agiles..
- Nous sommes de tout coeur avec vous !
- Nouvelle interne en MG, je trouve ces propositions très intéressantes, enfin des propositions intelligentes, raisonnées … et adaptées à la réalité du métier. Bravo pour l’initiative !
- ok
- On fait tourner.
- On fonce !!!
- On s’y croirait ! …C’est beau ! Le changement … C’est maintenant !
- Orthophoniste enthousiaste…. Je diffuse intensément !
- orthophoniste, je vous soutiens complétement. Nous avons aussi eu à nous battre pour la reconnaissance d’un niveau Master de nos études. Nous devons aussi faire face à une pénurie d’ortho dans certaines régions et les mesures de punition n’arrangeront rien !! Courage ! et vive la médecine générale !
- Ouahh, vous êtes gonflés ! Mais vous avez raison, oh combien raison. Je signe des deux mains
- Oui ! C’est juste, intelligent, raisonnable et sage. On se prend à croire que cela devienne vrai. Que ce texte soit porté haut !
- Oui !!
- Oui !!
- oui, l’hôpital prend en otage les étudiants en médecine. Corollaire obligatoire, cette prise d’otage a lieu dans les grandes agglomérations,ou patients et médecins s’entassent les uns sur les autres, pour l’apprentissage d’une : « relation médecin-patient intersubjective et non usinaire ». Haha. Pas étonnant après 3 ans d’externat ou l’on nous matraque avec l’idée que si on est nul on finira méd G dans le trou du cul de la France, pas étonnant quand on joue sur les peurs de ces étudiants, qui sont mis en compétition les uns contre les autres dans un concours avec un classement qui pourra leur assurer leur sésame pour une place à Paris, ou dans une autre grande ville qui joue à singer Paris, que ce soit ces étudiants la les plus conservateurs, et plutôt responsables de l’immobilisme ambiant. Merci les vieux, votre pédagogie est plutôt efficace. Le changement c’est pour maintenant. La rupture tranquille. Pour une vision décomplexée du système de santé . Hahaha Hoooohoh hihihihi.
- OUi, mille fois oui, créer une MSP/PSP est une galère pas possible et pourtant c’est l’avenir !! Merci à Dominique pour les MUst, il en avait déjà évoqué l’existence il y a plus de cinq ans. Courage à tous, on y arrivera
- OUI, OUI et 1 000 fois OUI.MERCI. ENFIN UNE MÉDECINE PLUS HUMAINE. MERCI.BON COURAGE. Aomame13
- Parce que je ne conçois pas ma vie sans MG
- Parce que je trouve super votre initiative commune ! En esperant que ça fasse bouger les choses …
- Parceque on a besoin de vous. Parceque je suis contente qu’il y ait l’espoir que cela voit le jours. Parceque je suis contente que quelqu’un y ait pensé. Merci
- Parfait , j’ addhère 100%
- Pharmacienne
- Plutôt que de toujours prêter l’oreille au vacarme de l’arbre qui tombe, encourageons cette forêt qui germe. Bravo et merci.
- Pour que ça couine plus fort !
- pour que cela aboutisse
- Pour suivre quelques uns des blogueurs, ils sont des médecins tels que je voudrais avoir, et les propositions semblent au béotien que je suis cohérentes.
- POUR une médecine lucide et humaine. Merci au Dr Dupagne, aux bloggeurs, à Formindep, à Prescrire, à tous ceux qui se battent.
- Pour une meilleure médecine pour tous.
- Pourvu que çà devienne réalité, même en partie.
- projet tres intéressant qui simplifierait le parcours labyrinthique de création d’une MSPD !!!
- Proposition superbe, simple et très claire.
- Merci
- Quand des généralistes sont obligés de passer par dessus la tête de leurs représentants ordinaux, syndicaux ou institutionnels, c’est qu’ils estiment ne pas être entendus, reconnus ou défendus. #PrivésDeDéserts
- Quand les médecins blogueurs commencent à connecter leur cerveaux pour faire avancer la médecine générale, ça fait des étincelles !!!! merci de mettre votre notoriété au service de l’amélioration de nos conditions de travail, mais aussi au service de la population générale ! Une générosité qui vous honore tous encore une fois !!!
- Que cela porte loin mes amis, TRÈS loin !
- Que de bonnes idées !
- Quel travail, pensé de a à z, bravo. Une proposition adaptée à la réalité et porteuse d’espoir, qu’on arrête de tirer toujours vers le bas la santé en France avec des propositions négatives voire punitives.
- Redoublant de D4, je me tâte pour la médecine gé… Ce qui est sûr, c’est que si ce que vous proposez est mis en place, ça fera sérieusement pencher la balance !
- Réflexion collective intelligente et pertinente. Belle démonstration de la force de propositions des praticiens de terrain. Espérons que vous serez entendus.
- sage-femme, je vous soutiens
- Si seulement nos dirigeants pouvaient vous écouter…
- Si votre logique pouvait être contagieuse..!
- Simple individu lambda, je signe moi aussi ces propositions, car la médecine nous concerne tous.
- Sortir au plus vite de la réforme stupide de Robert Debré,
- – arrêter le numerus clausus qui va entraîner une « coloured medicine » comme en Angleterre, nombre de médecins anglais s’étant installées aux USA,
- – arrêter la concentration des techniques en CHU pour les favoriser en ville,
- – changer le comportement des Médecins Sourcilleux Surveillants de la SS, dont la vocation est de faire ch… les médecins de ville au lieu d’améliorer la qualité des soins.
- – Surtout FAIRE CONFIANCE aux médecins libéraux !
- S’ils avaient voulu faire du fric, ils feraient de la politique….
- Soutien ++ Mais vite avant qu’il ne soit trop tard pour recevoir de l’aide de ma génération
- Un médecin « sénior »
- soutien 100%
- soutien sans réserve/catégorie patient.
- Super !
- Super idée ! Il faut juste que la mayonnaise prenne. Un bemol : MUST gérée par des AGI, cadre sup de santé formé ou visiteur médical à former… Il faut que ce soit un vrai gestionnaire reconnu pour ses qualités professionnelles et humaines, pour ses capacités à discuter autour de la table avec les tutelles et pour ses convictions en la médecine générale. Nouveau métier à créer et valoriser pouvant etre occupé par un cadre sup. déjà formé et opérationnel. ;-)
- Super Initiative !
- Super initiative en espérant que cela fasse bouger les choses. Soutien 100% ! Un médecin généraliste bientôt en must !
- Superbe idée, bien exposée :) Comment envisagez vous la formation continue des médecins, dans ces Must ? Comment souscrire à l’obligation de recherche et de publication si on est universitaire ? Comment organiser le temps de ces praticiens Must entre les activités de soins/enseignement aux internes/recherche-publication ? Serions nous financés par une institution pour nous rendre au congrès annuel de la Wonca ? Moi aussi j’aimerais que mon service me paie mon billet ;)
- Sur le principe je ne peux qu’adhérer à ce texte mais…Je suis déçu du manque de sérieux (et je mesure mes mots) dans l’évaluation économique et financière de ce système. C’est d’autant plus dommage que les pistes envisagées sont crédibles mais trop d’approximations tuent le projet. Merci pour cette initiative qui amène le débat interne à la profession sur la place publique. Merci.
- Texte court et totalement descriptif de ce que devient dès aujourd’hui la médecine générale en dépit de l’incurie gouvernementale et de l’extravagante myopie syndicale médicale. Sans que cela puisse légalement exister, très nombreux sont les cabinets médicaux qui fonctionnent de cette façon sous l’impulsion des Départements de Médecine Générale de nos facultés et de la pression des jeunes MG qui ne comprennent pas comment la génération actuelle des médecins a pu laisser se dégrader ainsi notre magnifique métier. La création des chèques-emploi pour financer les AGI est une urgence qui permettrait de débloquer en quelques semaines notre système de soins de premier recours.
- Tout à fait convaincu…. hélas ! faut être seul dans son coin perdu et tirer sa galère pour comprendre les problèmes.
- tout à fait d’accord. soyons des centaines, des milliers peu-être, il n’est pas interdit de rêver, à signer ce texte, et ça fera certainement avancer ces propositions.
- tout a fait d »accord avec vous
- Tout est dit ! Soutenons nos MG ! Allé avançons
- tout est dit …voir même a déjà été dit …1076, au suivant …
- Tout me semble cohérent, et faisable. J’aime cette idée d’attirer les jeunes plutôt que de les contraindre, bref, je soutiens !
- Tout simplement BRAVO ! Espérons qu’il y aura un écho.
- tout simplement évident
- Toute fraîche externe, ça donne terriblement envie. Merci !
- Toute jeune médecin généraliste je vous remercie de faire enfin bouger les lignes, pleine d’espoir pour notre avenir !
- Toutes les solutions aux problèmes des déserts médicaux sont bonnes à être poser sur la table ! Je ne suis pas expert du sujet, mais il serait bon que ces propositions soient discutées, si elles peuvent résoudre une partie du problème !
- Très beau texte qui reflète bien la pensée de nombre d’entre nous et de nos jeunes confrères.
- Très belle initiative !!!! Il faut se battre pour des idées et surtout pour su’rlled puissent aboutir ! Courage !!!!
- Très belle réflexion ! Par expérience personnelle je pense qu’il manque une réflexion importante sur le Des et le doctorat. Il existe un pool de médecins inutilisables à cause d’exigences universitaires parfois aberrantes ! (@maluapy)
- très bien pensé, on y croit !
- très bien toutes ces propositions la semaine dernière nous avons reçu une étudiante de 6° année (pendant ses conges) pour lui faire découvrir la médecine générale car elle n’avait pas pu faire de stage d’externe pdt son cursus I l faut donc changer des choses !
- Très bon travail de réflexion en profondeur. Espérons que le message sera entendu et écouté !
- très bonne boîte à idées !
- Très bonne initiative, vivant dans un petit village, plus de medecin, de dentiste. AUCUN PRATICIEN VEUT PRENDRE DE NOUVEAUX CLIENTS !!!!!
- Très bonne initiative. Ca change de propositions zéro de nos syndicats paraplégiques J’ai peur que nos administrations et ministères ne soit pas dotés des capacités de répondre vu que ca sort des sentiers battus.
- trés bonne proposition, merci pour la MG
- très bonne réflexion à méditer !
- Très bonnes idées à reprendre… Bravo au collectif Médecine 2.0
- Très bonnes idées, espérons que cela soit entendu et appliqué justement.
- très bonnes propositions !
- Très bonnes propositions, bravo.
- Très bonnes réflexions.Absolument indispensable de réorganiser les études médicales
- très constructif ++++
- très intelligent
- une réserve cependant : je suis heureux d’avoir appris la médecine à l’hôpital
- Très intéressant ! Bravo pour l’initiative ! Je soutiens ces propositions
- Très interessant, MERCI pour ce propos constructif qui propose à tous les acteurs de se sortir par le haut et dont l’esprit d’innovation redonne un peu d’oxygène.
- L’idée de mettre en contact durant leur formation les étudiants, et les généralistes pourrait contribuer à mettre fin à la scission entre les secteurs en développant une culture commune au sein des maisons médicales, que ce soit sur le plan de la pratique, de l’enseignement-pédagogie et de la recherche.
- Mais aussi désengorger les visites de mandarins entourés de leur cours de carabins au lit des patients chosifiés (c’est encore comme cela ?)
- Et peut-être aussi (un peu) les urgences ?
- Bravo aussi pour l’idée de reclassement des visiteurs médicaux vers des postes plus utiles…
- Mais…
- Le lobby pharmaceutique laissera-t-il faire ?
- Les politiques seront-ils assez courageux ?
- Le ministère entendra-t-il cette voix indiquant une voie originale …
- Je soutiens. Merci.
- tres pertinent. il faut aussi revaloriser le secteur 1 CSà 30 ou 35 euros minimum visite pour personnes agées 50eurosminimum le docteur Dupagne exerce en secteur 2. il me semble…
- Un beau projet en devenir pour une nouvelle génération de MG. Bon courage
- Un beau travail !
- Un bel exemple d’intelligence collective et oui a 100% pour que tous aient un acces a une MG de qualite !
- Un énorme enthousiasme en lisant vos propositions. Et comme une envie de mobilité !
- Un grand bravo ! Il y a longtemps que le système de santé attendait des propositions aussi innovantes et originales. J’espère vraiment qu’elles aboutiront. Médecin en Santé publique.
- un grand BRAVO !!!!
- Un grand bravo à vous tous pour cette réflexion et ces propositions !!!
- Un grand bravo pour ces idées novatrices et j’espère pleines d’avenir. J’adhère à 200%
- un grand soutien convaincu
- Un immense bravo ! Je suis touchée. Texte clair, concis, brillant avec des propositions simples mais intéressantes. Ouf, de l’air dans la politique de santé !
- Un nouveau monde (médical) qui émerge sans doute enfin ! Bravo et merci !
- Un pavé jeté dans la mare des hautes institution françaises invariablement en retard d’un demi-diècle =)
- un peu vieux pour voir changer les choses, mais j’espère que ce sera utile aux plus jeunes qui démarrent dans ce métier.
- Un projet concret et réaliste !
- Un projet qui met tout le monde d’accord et qui représente mieux la médecine générale dans le cursus médical !
- Un texte clair, des propositions intelligentes. Bravo et bon courage
- Une alternative construite et intéressante ;)
- Une base de proposition souvent évoquée dans les « projets de santé » de nos chers ARS, mais aussi des innovations neuves. Bonne chance.
- Une force de proposition à diffuser aux politiques et à la société civile ! Bravo
- Une IMG qui veut travailler à la campagne, mais pas sous la contrainte, pas séparée d’un mari Ingé, et pas mettre ses enfants à l’internat dès le collège !
- Une proposition porteuse d’espoirs pour la médecine générale, à divulguer intensément pour que cela se concrétise !
- Une véritable proposition. Si en plus les économies des médicaments de la maladie d’alzheimer peuvent être utile…
- Vive la Médecine Générale libre !
- Vive le pouvoir du rassemblement et du web ! Bravo aux médecins-blogueurs : je vous lis tous, c’est passionnant et très intéressant !
- Voilà des propositions constructives et intelligentes. J’espère qu’elles seront suffisantes pour s’opposer aux lobbies universitaires et industriels (pharma) en place.
- Voila enfinune bonne idee pour faire de la vraie medecine en France ! Je valide !!
- voila tout l’intérêt du réseu des médecins blogueurs (outre les délicieux billets…) continuez !!
- Voilà, preuve qu’avec de la volonté, on trouve de bonnes solutions. Merci à vous tous. J’espère qu’avant mon internat, certaines de ces mesures seront deja mises en place !
- Votre initiative me plaît. Je vous souhaite plein de courage
- Votre initiative me plaît. Je vous souhaite plein de courage et de réussite pour permettre une médecine de proximité ouverte à tous et efficace tant pour les patients que pour les médecins. L’idée sur le possible reclassement des VM est intéressante !!! Merci pour votre initiative.
- Vraiment intéressant ! Enfin du concret dans les propositions pour une meilleure medecine de demain, continuez comme ça, on a besoin de gens comme vous pour que vive la MG !
- Y-aurait-il un avenir moins sombre pour la médecine générale ?? Voilà une très bonne nouvelle ! Un article très bien construit.
- y’a plus qu’à !
- yeeee et donc on ne serait plus obligé de sortir la voiture en pleine tempête de neige et faire au moins 50 bornes pour une consult’ ? + 1
- Yes !
- yes ! ( we can )
- Yes we can…. mais je ne suis pas sur d’avoir tout compris. Dans tous les cas, cette démarche a le mérite de partir du terrain et je reste persuadé que -quoiqu’en dise « Terra Nova » le MG est et restera médicalement et financièrement indispensable
- Oui ça y est, c’est fini. C’est pas trop tôt, hein ?
Fugue.
22 septembre, 2013
Madame la ministre, Marisol chérie, Ma Marisol, Poulette
(Vous permettez que je vous appelle Poulette, Madame la ministre ? Entre femmes françaises influentes selon adopteunmec.com, on est un peu comme unies au sein d’une belle et grande famille, non ? On se tape les côtes avec le coude, pas vrai ? Je vous ressers un peu de gigot d’agneau, Marisol belle ?)
J’ai mis longtemps à me décider à vous écrire, Marisol sacrée.
D’abord parce que vous écoutez pas ce qu’on vous dit.
Causer aux politiques, jme disais, c’est à peu près aussi utile que d’être une femme française influente selon adopteunmec.com, et je doutais fort que ça puisse être aussi rigolo.
Je pesais les pour et les contre, j’atermoiemais, je cherchais des pistes.
Et ce qui m’a décidée, finalement, c’est que pendant que je réfléchissais à tout ça hier soir, l’esprit occupé et mes doigts caressant machinalement le niveau 165 de Candy Crush, comme tous les putains de jours depuis plus d’un putain de mois, le miracle tant attendu a eu lieu. Sugar crush, Madame la ministre.
Je me suis dit que c’était un signe.
Du coup, je vais vous raconter quand j’ai décidé de devenir médecin généraliste.
Il faut commencer par vous dire qu’à la fac, je me révoltais intérieurement quand les profs invoquaient l’ombre froide de la honte suprême, la menace ultime, le châtiment :
« Vous finirez médecin généraliste dans la Creuse ».
« Mais putain, je me disais. Pourquoi ils s’acharnent comme ça ? C’est pas bientôt fini ce racisme primaire ? C’est vrai, à la fin, en quoi c’est moins bien que le reste, la Creuse ? C’est un département comme un autre, merde.»
Ouais. J’étais pas plus maligne que tout le monde, hein. Je n’avais aucune carte pour l’être.
Ce n’était même pas une opinion réfléchie, pesée. Je n’aurais sans doute pas été capable de l’argumenter bien loin si on m’avait demandé de le faire, c’était juste une certitude évidente, qui ne se questionne pas plus que l’herbe qui est verte ou que Michel Leeb qu’est pas drôle. Médecin généraliste, c’est la honte. C’est comme ça depuis que le monde tourne*.
Je ne savais pas encore ce que je voulais faire, mais le spectre était déjà amputé.
Et puis au fur et à mesure de mes stages, des critères se sont précisés.
En obstétrique, je me suis dit que quand même, voir des gens pas malades de temps en temps, c’était une sacrée bouffée d’oxygène. Je ne me voyais pas réussir à tenir toute une vie avec que des malades super malades, à n’être que dans la mort et dans la souffrance et dans le noir tout le temps. Pour la cancéro, ou la gériatrie, ou les soins palliatifs, il fallait des épaules plus larges que les miennes. J’avais besoin d’être un peu dans la vie, de temps en temps, dans les bonnes nouvelles, les chamallows et le cycle éternel qu’un enfant béni rend immortel.
Aux urgences, j’ai adoré l’ambiance et le travail en équipe. J’ai adoré être la première personne à essayer de trouver le truc qui cloche, à remonter d’un symptôme vers d’autres puis vers un diagnostic, à reconstituer une histoire.
J’adorais passer d’une entorse de cheville à une douleur abdo à un trauma crânien, j’adorais rencontrer plein de gens différents, j’adorais être leur premier contact avec l’hôpital et un peu « leur » médecin pour un temps. Celle à qui on demande des nouvelles.
Et puis quand même, j’ai réalisé deux choses. D’abord, que se planquer dans les chiottes pour esquiver les cas les plus graves ( j’ai jamais pigé les mecs de Grey’s Anatomy qui se battent comme des lions à jeun depuis deux jours pour s’occuper du pire, ça m’a toujours dépassée ) et être paralysée du corps et de l’esprit par les surplus d’adrénaline allait sans doute être un obstacle mineur à une brillante carrière d’urgentiste.
Ensuite, que c’était quand même un peu frustrant de ne pas savoir les suites. De poser un beau diagnostic sans savoir s’il allait être confirmé. De découvrir des tranches de gens et de vie, d’essayer de dépatouiller des situations et de ne jamais savoir si ce qu’on avait fait ou dit ce jour-là avait changé un peu les choses, et dans quel sens. De ne jamais avoir su si elle avait finalement porté plainte ou s’il avait réussi à arrêter de boire.
En orthopédie, j’ai réalisé que le travail en équipe, d’accord, mais que la hiérarchie hospitalière dans toute sa clicheur (clicheur, de cliché. J’aurais pu dire stéréotypie mais ça sonnait moins bien), non.
Que ça me pesait trop de travailler dans un endroit où la pire chose qui puisse arriver soit qu’un externe adresse la parole à un PH.
Que j’en avais marre qu’on me demande à longueur de journée si le piercing sur la langue, c’était pour <insérez ici un mime de fellation> et que ça paraisse une excellente blague très drôle à tout le monde.
Qu’il faudrait avoir la chance plus tard de tomber dans le bon service, où le respect ne s’acquiert pas qu’avec la blancheur de la blouse ou le port du pénis. Je savais qu’il en existait. (Ou alors devenir la grande chefe et imposer moi-même les règles, mais sur ce point je manquais d’ambition. Et puis ça aurait fait dans trop longtemps.)
En gastro, j’ai découvert que j’aimais bien expliquer les trucs.
Que quand un patient me retenait par la manche à la fin du tour en me disant « Pardon, mais il a dit une rectocolitémoquoi ? », ça me plaisait de m’asseoir au bord du lit et d’expliquer le peu que j’en avais compris. Parce que moi aussi, trois semaines avant, je m’étais dit « Une rectocolitémoquoi ? » et que moi non plus je n’avais pas osé poser la question au chef.
J’ai découvert que finalement je m’ennuyais un peu au bloc.
En réa, j’ai appris à placer judicieusement la trouyoteuse pour qu’elle ne troue ni le début de la ligne du sodium ni celle des bicarbonates (une compétence dont je me réjouis encore aujourd’hui).
En radio, j’ai découvert que je ne voulais pas faire radio.
À ce stade du récit, on pourrait croire que bon, j’étais pas loin de mettre le doigt dessus, quand même.
La fille, elle veut faire un truc de premier recours, où on voit des pathologies différentes et des gens différents, des trucs des fois un peu graves et des fois pas, où on passe du temps à expliquer des machins et où on a un suivi au long cours et des nouvelles des patients, si possible sans être trop étouffée par le système hiérarchique.
Hey bin oui, bin non. Toujours pas généraliste.
Une certitude ancrée est ancrée. On m’avait moulée comme ça.
On m’avait moulée à trouver inéluctables les blagues misogynes (la seule révolte que j’avais eue avait été de finir par l’enlever, mon piercing sur la langue), à n’envisager que l’hôpital comme lieu d’excellence (je me gaussais avec tout le monde des courriers des libéraux qui avaient fait n’importe quoi avant de finir par envoyer enfin leur patient dans un endroit décent) et à penser que bien sûr, un médecin généraliste ça soignait (mal) des rhumes et des gastros.
C’est ça que la fac m’a appris, Madame la ministre.
Et, si j’en crois la lecture de mes confrères ici ou là (ou là ou là ou là ou là ou là ou là ou là ou là ou là ou là ou là), ma fac ne faisait pas figure d’exception.
(ou alors on était tous dans la même fac et on le sait pas, allez savoir.)
(d’ailleurs c’est quand même rigolo cette obsession pour la Creuse. Pourquoi pas à Berck ou dans l’Oise ? Mystère. Ça doit faire partie des traditions séculaires et des phrases qu’on se transmet de génération en génération…)
Et je cherchais désespérément la spécialité qui cumulerait tout ce que j’attendais.
Et puis j’ai découvert enfin ce que c’était qu’un médecin généraliste.
Une seule rencontre du bon bonhomme, et paf. Révélation, illumination, séisme.
Pas à la fac, et pas dans mes stages. J’ai découvert ça sur internet.
C’est internet qui m’a appris la vraie vie, Marisol jolie, est-ce que ce n’est pas délicieusement ironique ?
Est-ce qu’il ne faudrait pas essayer de faire un peu en sorte que ce genre de miracle n’arrive pas que par miracle ? Essayer de favoriser les rencontres et la découverte de l’au-delà-des-murs-de-l’hôpital ?
Essayer d’ouvrir les esprits, de dégager les horizons ? Essayer d’apprendre la complémentarité de nos métiers au lieu de la compétition ?
Comment peut-on s’étonner que les cabinets se vident alors qu’on dépense toute cette énergie à imprégner les médecins de l’idée que l’hôpital est leur seul foyer et qu’en partir, c’est fuguer ?
Qu’on se comprenne bien, Marisol adorée.
Je ne veux pas être privée d’hôpital, il est précieux. Il fonctionne parfois de travers et il y a des choses à améliorer, mais je veux l’hôpital.
Je ne veux pas être privée de mes confrères spécialistes, qui me sont indispensables.
Mais je ne veux pas non plus que nous soyons #PrivésDeMG.
Alors je vous dis à demain matin, Madame la ministre.
Avec tous mes égarements,
Jaddo.
* ♪♫ C’est comme ça depuis que le monde tourne, y a rien à faire pour y changer, c’est comme ça depuis que le monde tourne, y vaut mieux pas y toucher. ♫
Comme à la télé (oui, encore).
28 août, 2013
Réalisant l’écrasante vacuité de construire des châteaux pour avoir des bonus pour construire un restaurant pour débloquer des niveaux pour construire une maison pour gagner de quoi élever des dragons pour faciliter la progression dans un Candy-Crush-like histoire de patienter entre deux régénérations de vie dans Candy Crush, je me suis dit que j’allais essayer de faire quelque chose d’un peu productif.
Comme vous raconter mon premier stage d’externe.
Plus précisément, le début et la fin de mon premier stage d’externe.
C’est-à-dire un peu moins le début et un peu moins la fin de mon premier stage d’externe que là, où j’ai vraiment raconté le tout début et la toute fin de mon premier stage d’externe. (Prenez le temps de lire, pardon, mais c’est important pour la suite.)
Service des urgences, donc.
Ça doit être ma quatrième ou cinquième garde dans le service, c’est-à-dire la quatrième ou cinquième garde de ma vie. On est entre chien et loup, mais plutôt côté très très loup. C’était surtout histoire d’utiliser « entre chien et loup » parce que c’est joli.
Je suis en train de remonter le couloir des urgences, probablement pour aller sauver une vie, et je croise je ne sais plus qui. Un chef, ou un interne, ou peut-être un infirmier. En tout cas un supérieur hiérarchique. (Quand tu es à la cinquième garde de ta vie, qui que tu croises EST un supérieur hiérarchique.) Qui m’alpague.
– Hey ! Tu sais t’habiller ? demande-t-il/elle supérieurement.
– Heu… Oui ? (Le point d’interrogation figure la timidité du oui.)
(« S’habiller », dans la bouche d’un supérieur hiérarchique à l’hôpital, c’est pas « enfiler vaguement un pantalon et un t-shirt le matin ». Ça, ils savent a priori que je sais faire, et je ne saurais pas que ça changerait encore pas grand-chose. « S’habiller », c’est « s’habiller en tenue stérile pour aller aider un chirurgien à chirurgier, en tenant des écarteurs ou une jambe ou les deux. »
C’est-à-dire se laver les mains dans le respect des règles de l’art et du temps imparti (dix minutes au moins), mettre une casaque stérile sans rien toucher avec ses mains sauf l’intérieur du champ stérile qui contient la casaque stérile puis l’intérieur de la casaque stérile elle-même, tournicoter sur soi-même pour fermer la casaque stérile, mettre des gants stériles sans rien toucher d’autre que l’intérieur des gants stériles et enfin ne jamais se gratter le nez. Ce qui a l’air idiot comme ça, mais qui se révèle à peu près aussi compliqué à faire que la phrase pour l’expliquer est longue et pénible à lire. C’est un des trucs qu’on apprend en premier quand on fait un stage de chirurgie, et qui nous est généralement expliqué par une infirmière de bloc de mauvaise humeur.
C’est une bête histoire de + et de – (le non stérile touche le non stérile, le stérile touche le stérile), mais ça devient assez systématiquement la toute première raison d’angoisse et de sueurs froides des médecins en devenir. Faire une faute d’asepsie, c’est la honte. Ça vous marque au fer rouge pour les siècles des siècles, alors que vous savez pertinemment que vous en ferez une tôt ou tard. Tout le monde en fait une tôt ou tard (ou tôt et tard au demeurant.))
Moi, il se trouve que coup de bol, je SAIS.
Parce que j’ai eu un stage de post-P1 en orthopédie tout à fait génial que je vous raconterai à l’occasion.
Je sais même faire des nœuds de chirurgien avec les fermetures de mes sacs-poubelles, c’est dire si j’ai de l’avance sur le cursus.
Bref, je sais m’habiller.
– Très bien ! me supérieure-t-on, le chef a besoin de toi pour une appendicectomie. Le bloc, c’est au fond du couloir après la salle de plâtres à gauche, ensuite droite droite, vers la radio mais gauche avant et tout droit.
Ok.
Ok ok ok, le chef a besoin de moi pour une appendicectomie. Très bien très bien. Je vais assurer. Ça me connaît, les appendicites. Je suis la reine de l’appendicite, tout va se passer comme sur des roulettes. J’en ai diagnostiqué une le mois dernier, c’est dire si moi et l’appendicite are interfacing.
Je vais au bloc, et je n’ai pas le souvenir de m’être perdue, ce qui prouve probablement que la mémoire est une chose faillible.
Quand j’arrive, le chef, un grand costaud géant avec une énorme barbe rousse (on sait qu’elle est énorme quand elle dépasse du masque) est déjà en train de se laver les mains.
Je demande en bafouillant à peine si c’est bien ici qu’on a besoin de moi pour une appendicite, je dis bonsoir monsieur, et je commence à me laver les mains en priant tous les dieux que je connais (autant dire pas lourd) pour que le chef ne s’attarde pas trop sur la bave orangée dégoulinante qui me sert de vaporeuse mousse dorée.
– T’as déjà fait une appendicite ? qu’il me demande en vaporeusant à qui mieux mieux.
– Heu, non. (réponds-je)
– Bon, tu vas voir, c’est pas compliqué, je vais te laisser faire. C’est vraiment tout simple. Tu commences par faire une incision sur la ligne de mac burney, de deux centimètres environ…
Là, assez bizarrement avec le recul, je n’ai pas paniqué.
Enfin, c’est-à-dire que j’ai paniqué normalement. J’ai paniqué comme avant de me laver les mains ou de faire un plâtre ou de rentrer dans la chambre d’un patient.
Le mec avait une voix tellement posée, il avait dit avec tellement de certitude inébranlable que c’était pas compliqué et que je pouvais le faire que je me suis dit un mélange de « Oh sainte marie mère de dieu », de « Oh, bon, ok, je vais faire une appendicectomie », et de « Je crois voir un peu de mousse vers mon auriculaire droit, hourra ! ».
C’est-à-dire que dans un monde où mettre des gants stériles est une épreuve initiatique redoutable, on finit par ne plus saisir vraiment les nuances.
Les mots me parvenaient d’à moitié loin (blabla péritoine, blabla fascia, blabla dans le sens des fibres) quand un grand type maigre est rentré dans la pièce.
– Pardon, il a dit, je viens pour l’appendicite, je suis en retard mais j’ai été retenu par une urgence.
Le grand costaud roux a tourné lentement sa tête majestueuse vers l’intrus, puis a dit : « Mais, vous êtes qui ? »
« Bin je suis l’interne », a dit l’interne.
Le chef a dit : « L’interne ?? »
Ma tête a dit : « Aaaaaaaaaah ! »
Le chef s’est tourné vers moi. Il a dit : « Mais alors VOUS, vous êtes qui ? »
Ma tête a dit un mélange de « Mais voilààààààààà ! », de « Merci jésus oh merci merci mon dieu » et de (très très lointainement, à peine audiblement) « Oh, zut ».
Ma bouche a dit « Bin, heu, l’externe… »
Le chef a mugi : « L’EXTERNE ??! »
Ma tête a dit : « C’en est fini de moi, tant pis, je ferai dresseuse d’ours finalement, c’est bien aussi dresseuse d’ours. »
Ma bouche a dit « Heu, oui. »
Et puis contre toute attente, il s’est mis à rire tonitrualement. D’un rire de gorge intarissable parfaitement assorti à son énorme barbe rousse.
Il a dit que j’étais géniale, qu’il avait jamais vu ça, une externe prête à faire une appendicectomie sans broncher, que j’avais un sacré cran et que c’était génial.
Je n’ai strictement aucun souvenir de l’intervention ou de quoi que ce soit qui ait pu suivre après.
Je recroisé Barberousse fugacement quelques fois.
Il n’a jamais été mon chef, mais on a partagé quelques fois les mêmes gardes. De loin. Jamais un patient en commun. Je n’ai jamais su son nom, par exemple.
Et puis mon stage s’est passé.
Plutôt bien.
J’étais appliquée (un peu besogneuse), impliquée (un peu hystérique), présente (un peu pot de colle), mais en restant discrète (un peu morte de trouille).
J’ai adoré ce stage, et je n’en ai pas perdu une miette.
Sont arrivés le dernier jour (ou l’avant dernier, ou tout comme), l’évaluation, la note et les adieux.
J’ai récupéré mon dossier un peu tremblante, pour découvrir que j’avais eu une note moyenne, pas vraiment médiocre mais vraiment pas bonne. Une note entre chien et loup.
J’ai été un peu déçue quand même d’avoir strictement la même que collègue-qui-arrivait-toujours-en-retard-et-disparaissait-toujours-une-heure-plus-tôt et que pétasse-qui-avait-annulé-six-gardes-à-la-dernière-minute-pour-des-prétextes-fallacieux.
Et puis j’ai recroisé Barberousse cette matinée-là.
Il m’a demandé : « Au fait, c’est quoi ton nom ? »
– Jaddo Jaddo, j’ai dit.
– Jaddo ?! Mais c’est moi qui ai fait ton évaluation ! Zut, si j’avais su que c’était toi, je t’aurais mis une meilleure note.
Donc, j’avais eu une note injuste par un type qui n’avait strictement aucune idée de qui j’étais, et qui m’aurait notée plus justement mais pour une raison encore plus injuste s’il l’avait su.
C’est une chance que personne, nulle part, n’en ai jamais eu quoi que ce soit à branler des notes des externes à l’hôpital.
Et puis, pour être tout à fait honnête, le Barberousse d’ici et le grand black de là-bas, en vrai c’est la même personne. (Imaginez-le maintenant comme bon vous semble.)
C’était aussi pour lui dire : « Hey, j’ai arrêté de fumer. »
« Moi je les supporte pas, les médicaments génétiques. »
15 janvier, 2013
Si j’avais l’Hadopi sur le dos (heu, non, le truc, là, pas Hadopi ; Hadopi c’est le machin sur le téléchargement, pas ça, le machin qui rémunère les médecins à la performance, là), bref, ce truc-là, si je l’avais sur le dos parce que je serais pas remplaçante et que j’aurais pas envoyé mon refus à la sécu (admettons, hein, parce que je pense que si j’étais installée je l’enverrais, mon refus à la sécu), bref, si j’avais ce machin-là sur le dos, je pense que je serais mauvaise élève en génériques.
Moi, de savoir si c’est bien ou pas bien les génériques (oui, je suis manichéenne de la tête), je m’intéresserai à la question quand j’aurai résolu mes problèmes de nombril. Y a débat, et j’ai pas d’idée sur le débat. Comme d’hab sur ces trucs compliqués, j’écoute un peu les gens en qui j’ai confiance, mais je ne suis pas capable de me pencher sur le fond de la question. Ou alors j’ai la flemme, ce qui revient peu ou prou au même.
En gros, pour le moment j’en suis à penser qu’on peut dire que c’est à peu près la plupart du temps pareil, mais qu’on manque quand même de billes pour en être sûrs et certains, et que y a des fois où c’est sûr que c’est pas pareil.
Et puis si j’ai bien suivi on n’est même pas sûrs que ça fasse gagner des sous, et les études qui disent si c’est pareil ou pas sont à peu près aussi bien planquées que le sens de l’humour de Michel Leeb.
Là, pour simplifier les choses, on va partir du principe qu’on est à peu près sûrs que c’est à peu près pareil.
On me demande parfois si je suis « pour ou contre » les génériques.
Je m’en cogne un peu, en fait, de savoir si je suis pour ou contre les génériques. Je suis plutôt « pour », je crois, à tout prendre. Mais en tout cas je sais que je suis pour mes patients. C’est mon job, d’être pour mes patients.
Et, quand on prescrit un médicament, la part pharmacologique du médicament joue seulement pour un petit pourcentage de l’effet attendu. J’ai la flemme de vous trouver des liens qui le montrent, mais voilà. Dans un médicament, y a des molécules et des pharmacocinétiques et des pharmacodynamies de mes couilles, mais pas que.
En gros, figurez-vous que les gens ne sont pas strictement superposables à des rats.
Moi, j’ai une patiente que le Dafalgan endort. Mais pas le Doliprane.
Sur le papier, c’est blanc-bonnet, Dafalgan et Doliprane hein, c’est du paracétamol tout pareil des deux côtés.
Mais voilà, avec le Dafalgan elle passe une super nuit, et la journée elle prend du Doliprane pour ses douleurs et ça l’endort pas.
Je suis censée lui dire quoi, moi ? « Ahah, pauvre gourde, mais c’est du paracétamol les deux, a-t-on idée d’être idiote à ce point-là ? Il n’y a AUCUNE raison que le Dafalgan vous endorme, c’est répertorié nulle part, c’est que dans votre tête. Alors je vais pas vous mettre du Dafalgan pour dormir, ça n’a aucun sens, je vais vous mettre du Stilnox parce que ça c’est marqué dans mes livres que ça endort pour de vrai, ça Madame. »
Bah nan. Elle dort avec du Dafalgan, je suis joie et bonheur, ça nous y fait du somnifère à peu d’effets indésirables et à bas prix, hourra sonnez tambours.
Du coup, j’y écris sur l’ordonnance : « Doliprane 1000 : 1 matin, 1 midi, 1 soir si douleurs. Dafalgan 500 : 1 au coucher. » et le pharmacien doit me prendre pour une abrutie.
Je ne cherche pas à comprendre absolument POURQUOI. Dans l’immense pourcentage non-pharmacologique de l’effet d’un médicament, dans le gros pourcentage de placebo, dans le non-quantifié pourcentage « On croit que c’est pareil mais si ça strouve pas totalement », y a un truc qui fait qu’elle dort avec du Dafalgan, et je serais bien idiote de cracher dessus.
J’ai quarante mille exemples de ce type.
J’ai des patients qui ont la chiasse sous Metformine et pas sous Glucophage, j’ai des patients qui ont la chiasse sous Glucophage et pas sous Metformine, j’ai des patients qui ont des pssscccht dans la tête là comme ça au-dessus des yeux depuis que j’ai changé l’Amlor pour de l’Amlodipine. J’ai une patiente qui est « allergique au lactose » (mais pas au lait) et avec qui il faut passer vingt-cinq minutes de Vidal à éplucher tous les excipients avant la moindre prescription.
Roulez jeunesse, allons-y pour l’Amlor.
Je tiens avec mes patients, et s’ils me disent qu’ils sont mieux avec tel truc, je leur fais confiance.
Ce qui m’importe à moi, c’est qu’ils le prennent, le truc.
Ensuite, se pose le vrai problème de la gueule du médicament.
Chez un patient de 93 ans, en bras de fer permanent avec ses troubles de la mémoire, qui se bagarre tout ce qu’il peut pour retarder le moment où un infirmier viendra tous les matins que dieu fait pour lui donner la béquetée, non, ce n’est pas tout à fait anodin de passer d’une boîte blanche et verte avec des comprimés blancs à une boîte bleue avec des comprimés verts.
Dans la vie que j’aurais choisie avec une baguette magique, déjà tous les putains de médicaments seraient vendus dans des boîtes du même nombre de médicaments (et pas soit 28, soit 30, soit 32 selon le sens du vent), on éviterait les « Non mais celui-là me le mettez pas Docteur, j’en ai deux boîtes d’avance » et les « Vous pourriez m’en mettre une boîte en plus le pharmacien a dû me dépanner« , et tous les médicaments avec le même principe actif auraient la même gueule, la même couleur, les mêmes excipients et le même skin de boîte.
En l’occurrence, c’est pas le cas.
Du coup, si j’essaie de contenter Dame Sécu et de mettre des génériques à tout le monde, dans mon monde sans baguette magique, il faudrait que je mette un nom de laboratoire derrière. « AMLODIPINE MYLAN » ou « AMLODIPINE BIOGARAN ».
Je les connais pas, moi, les noms de labo. Je ne sais pas qui commercialise ou pas telle ou telle molécule. Pas mon taf.
Et quand bien même je les connaîtrais, me semble que le pharmacien a tout à fait le droit de remplacer mon Amlodipine Arrow par l’Amlodipine Alter qu’il a en stock.
Du coup quoi ? Je mouille la plume de mon stylo et j’écris en toutes lettres à la main : « Non substituable Amlodipine Cristers » ?
((Oui, parce que, pour les trois du fond qui n’auraient pas suivi, c’est ce qu’on a trouvé d’intelligent à nous faire faire pour encourager la prescription de génériques. La punition. Les lignes.
Si tu veux que ton patient ait le princeps, tu écriras à la main « Non substituable » DEVANT le nom du médicament. Nous sommes à deux doigts de scotcher des crayons bic ensemble.
Moi, il se trouve que ça me lourde très peu. Je fais déjà mes ordonnances à la main, pour des raisons obscures et qui ne tiennent qu’à moi que je vous raconterai peut-être un jour, et j’ai cette espèce de jouissance idiote à faire mes lignes à la main en tirant la langue.
Mais pour tous mes confrères qui font des ordonnances informatisées, c’est l’horreur.
Et je ne vous parle pas des fois où on retrouve dans la salle d’attente Mme Habitude qu’on a quittée vingt minutes avant, qui veut juste passer entre deux patients parce que y en aura pas pour longtemps, qui vous dit que c’est le pharmacien qui lui a dit de vous dire qu’il fallait écrire à toutes les lignes, heu… qui sort son petit papier et qui annone avec soin « Non substituable mais là-devant ».))
Tout ça ne veut pas dire que je dis amen à tout, et que je mouille ma plume pour le fameux sésame devant chaque ligne de chacune de mes prescriptions.
Grosso modo, j’ai la même règle qu’avec les légumes et les gamins. « T’as le droit de pas aimer, t’as pas le droit de pas goûter ».
Quand j’introduis un nouveau traitement, je le fais en DCI, histoire que les gens apprivoisent le nom de la molécule.
Quand je renouvelle pour mes patients qui refusent les génériques « par principe », « parce qu’ils y ont droit », on fait petit à petit.
J’explique que quand même, c’est pas loin d’être la même chose et qu’il faut voir, et puis on en essaie un, on voit dans trois mois si ça s’est bien passé, si ça s’est bien passé on en essaie un autre en plus, si ça s’est vraiment pas bien passé on remet le princeps et on en essaie un autre.
Douze minutes d’addition de consultation à chaque fois pour expliquer les génériques, le pourquoi, le on va essayer. Un générique tous les trois mois. Mauvaise élève, vous disais-je.
Bref, l’autre jour, Mme Coutume est revenue me voir.
La pharmacienne, elle voulait que j’écrive « Non substituable à la main et devant là », mais elle voulait aussi que j’écrive POURQUOI.
Le jour où les raisons qui font que je prescris à Mme Truc du Doliprane le soir et du Dafalgan la journée, ou comment j’en suis venue à faire le compromis avec M. Bidule de mettre cette fois-ci la Simvastatine en générique mais aucun des autres tiendront sur une ordonnance, c’est qu’on pourra me remplacer par un ordinateur.
J’ai pas vraiment hâte.
Reprise de contact
7 janvier, 2013
Sans surprise, je n’ai jamais revu la femme au lâcher de ballons. Je ne sais pas si elle avait une sarcoïdose ou un cancer.
Les Martin se portent bien. À peu près. Leur fille se bagarre contre un cancer du colon et c’est dur.
M. Martin a arrêté de venir le vendredi quand c’est moi. Il vient toujours le mardi, maintenant, avec le Dr Carotte.
Je le sais parce que je prends toujours 15 minutes pour lire les dossiers des gens qui ont consulté entre mon dernier jour et aujourd’hui, pour voir ce qui s’est passé dans le cabinet quand je n’étais pas là. La première fois je m’étais dit qu’il avait eu une surinfection, qu’il avait eu raison, que ça pouvait pas attendre vendredi. Et puis il est revenu un mardi pour un autre truc, et puis un mardi pour un renouvellement. J’imagine que j’ai fait ou dit un truc qui l’a contrarié, mais je ne sais pas vraiment quoi.
Je n’ai pas revu Mme-PSA. Elle a vu l’autre remplaçante du Dr Carotte, qui a écrit dans le dossier que ça s’était super mal passé. J’ai été égoïstement soulagée et ravie de voir que ça ne se passait pas mal qu’avec moi.
M et Mme VachesEspagnoles se portent au mieux de leurs âges. Ils viennent régulièrement pour le renouvellement des mêmes médicaments, font les mêmes blagues, me font le même bien.
Mme IVG est finalement restée. M. IVG est revenu. Ils ont une petite fille, belle comme les blés.
Raymond est hospitalisé de plus en plus. Il passe aux urgences pour chute, pour déshydratation, pour altération de l’état général. Il y reste quelques jours, je reçois des courriers laconiques des urgences. On évoque des mises en place de choses, des aides à domicile qui sont déjà là. Il va suffisamment bien pour rentrer chez lui à chaque fois après quelques jours, suffisamment mal pour que les courriers deviennent bi-mensuels, les appels des infirmiers à domicile inquiets bi-hebdomadaires. Sur le fil, mais que faire en attendant que le fil casse ?
Mme Yasmine est morte.
J’y étais allée la veille. J’ai dit qu’elle allait mal, je l’avais dit tellement de fois. On a beaucoup causé, avec sa fille, de l’hospitalisation ou pas. Le temps d’y réfléchir qu’elle était morte. Sa fille a mis quelques heures avant de s’en rendre compte ; elle prenait sa tension et pestait contre l’appareil qui ne marchait plus.
Récemment, je l’ai revue au cabinet. Elle m’amenait sa tante de 96 ans qui avait de plus en plus de mal à marcher et dont elle s’occupait depuis quelques mois.
M. et Mme Gitane ont été hospitalisés en urgence pour une intox au CO. S’en sont sortis d’un poil de cul, après réa et intubation et poly-infections de partout. Ils en ont profité pour arrêter de fumer. N’empêche, M. Gitane a été ré-hospitalisé. À court puis à moyen terme. On attend que se décide le long.
J’en ai profité pour faire hospitaliser Mme Gitane une semaine, pour essayer de remettre un poil de plomb dans le bordel ambiant.
Tout le monde se fout de ses abcès inguinaux alors que c’est ce qui la gêne le plus. On lui a causé de son LDL à la place, et puis elle est rerentrée. Elle a arrêté les deux tiers du traitement prescrit à sa sortie, et elle m’a demandé de faire un certificat pour dire que maintenant ça allait, et qu’il fallait qu’il rentre à la maison.
J’ai jamais eu une crise d’angoisse depuis le braquage, alors que je m’attendais lucidement à. Ni de cauchemars, ni rien.
Juste une fois, y a eu deux types dans la rue avec des casques de moto que ça m’a monté la fréquence cardiaque d’à peine rien du tout, et puis une autre fois où la femme de ménage est arrivée un jour pas prévu et où j’ai eu la frousse.
Sinon on a une caméra foireuse qui marche toujours pas, et ça me va bien comme ça.
De nouvelles preuves ont été amenées contre le dépistage du cancer de la prostate. Je suis toujours un peu fâchée contre Michel Cymes. Des fois moins, des fois pareil, ça dépend du sens du vent, des blagues qu’il fait et des moments où il dit qu’on est contre parce que ça coûte trop cher.
Mon livre s’est vachement bien vendu, genre au-delà de toute espérance. Même qu’il sort en poche en février, ceci dit uniquement pour l’encart publicitaire. J’ai vécu une très chouette histoire, j’ai été chouchoutée par ma maison d’édition, j’ai rencontré de chouettes gens, j’ai eu un chouette chèque. Parfois on me demande si j’écris moins sur le blog à cause du livre, mais je jure que non. Y a beaucoup de raisons diffuses, le livre n’en fait pas partie.
Je ne veux toujours pas m’installer. Pour les mêmes raisons qu’en 2010. Je vis un bonheur sans faille en remplaçant les Dr Carotte et Cerise, avec mes patients, sans les problèmes de fax cassé.
M. Cachex est mort.
Il a eu un cancer du foie pour lequel je n’ai jamais reçu de courrier. J’ai dû me débrouiller avec lui qui me disait « qu’ils avaient trouvé une tumeur sur son foie ». Je l’ai vu maigrir un peu, oublier ses rendez-vous de plus en plus.
Comme je prends toujours 15 minutes pour lire les dossiers des gens qui ont consulté entre mon dernier jour et aujourd’hui, j’avais vu que le Dr Carotte l’avait envoyé aux urgences. J’ai appelé pour prendre des nouvelles, il avait infecté son ascite et il était mort.
C’est totalement ridicule et je n’aurais pas dû, et rupture de la ligne mes fesses, mais il m’avait prêté un jour un CD de Barbara qui chante Brassens pour que je le copie.
Pour moi maintenant, Barbara a un blouson en cuir déchiré avec des pins ridicules dessus.
M. DépressionCardiogénique est authentiquement déprimé et j’ai bien du mal à l’aider.
Je sais par la mère de M. Paty qu’il va mal de nouveau, mais comme je ne l’ai pas revu je ne peux pas y faire grand-chose.
Je ne vois plus jamais non plus ma mauvaise malade. Je reçois des comptes rendus d’hospitalisation régulièrement, elle a encore fait une phlébite, elle a encore mal aux jambes, elle a encore raté son rendez-vous.
Mme Stilmox est morte.
Elle est tombée plein de fois, et puis finalement elle a fait un hématome, elle a engagé et elle est morte.
Je l’avais vue pas si longtemps avant, chez elle. Enfin, chez lui. Elle souriait de toutes ses non-dents, elle faisait les mêmes blagues que toujours (« Comme une jeune fille ! » ) et elle disait que c’était pas vrai du tout, les histoires de son gendre comme quoi qu’elle se levait plus et qu’elle mangeait plus beaucoup, que d’ailleurs elle se levait, tiens, voyez. Sans doute que c’est pas plus mal qu’elle ait eu son Stilmox jusqu’au bout et que j’aurais pas dû ruer comme ça.
J’ai un peu peur qu’il s’ennuie fort sans elle et qu’il ne tarde pas à s’arranger pour tomber aussi, on verra ça quand j’y retournerai.
Ça s’trouve, je lui donnerai plein de Stilmox exprès-pour.
M. Macrin est toujours pareil. J’essaie vraiment de diminuer son traitement, et puis entre la fois où j’y arrive et la fois où on le remonte parce que vraiment ça va pas depuis qu’on l’a descendu, c’est grosso modo la même chose.
Il me laisse des pommes dans des sacs plastiques accrochés à la poignée de ma porte quand il voit que j’ai trop de monde et que j’aurai pas le temps de manger, il m’offre des Ferrero à Noël que je déteste ça, il a toujours envie de mourir et il a toujours l’impression qu’il ne sert à rien, et il a toujours l’impression que je sers vachement. Depuis 2009 qu’on n’a pas avancé d’un poil.
M. Poissard est de pire en pire. Je l’adore mais je soupire comme une perdue quand je le vois sur mon planning, parce que je sais que je vais réussir à caser 5 minutes de médecine dans 35 minutes de social et que je vais être à la bourre jusqu’à la fin de la journée.
Il sent les cataplasmes de moutarde, il ne mange plus rien mais il a pris cinq kilos, il rate tous les rendez-vous que j’essaie de lui avoir pour sa leucémie qu’on a toujours pas diagnostiquée à cause qu’il rate tous ses rendez-vous.
Des fois je gueule, je tape du poing sur le bureau, je dis que c’est pas possible, il dit que je suis méchante.
La fois d’après je m’en veux et je suis gentille et il dit que je suis gentille.
Je serais petite sœur des pauvres que je lui rendrais pas plus service. Enfin si, je lui mets du Renutryl qui est pas médicalement justifié du tout ; c’est juste qu’il a absolument pas de sous pour manger et qu’il m’en demande à chaque fois et que j’arrive pas à dire non.
M. et Mme Brun : ah tiens, uhuh, c’était déjà les Martin.
M. Mehoul fait toujours n’importe quoi. C’est sa femme qui prend rendez-vous pour lui, il vient une fois sur six sans son carnet de glycémie, sans ses bios puisque c’est le diabéto qui les a vues, mais quand même il faudrait que je fasse un renouvellement parce que ça fait trois semaines qu’il a plus rien. D’ailleurs il a encore changé de diabéto.
Je vois ses filles régulièrement, la mère est géniale et fait tout ce qu’il faut et les amène quand il faut. Elle me parle parfois de son mari qui fait n’importe quoi, je reste évasive parce que je n’ai pas le droit de ne pas l’être.
Mme Fernandez est morte. Tranquillement.
Mlle Chrétien a été enceinte et, de ce que j’en sais, n’a plus eu de malaises. Pas revue depuis.
Je n’ai pas revu Mlle Bango depuis, mais ça m’aurait fait plaisir. Totalement uniquement pour le « Ahah ! Vous voyez comme j’ai eu raison ! », elle n’était pas très sympathique.
M. Boutargue avait en fait une hyperthyroïdie explosive sur Cordarone. Il reste imbitable sans ça, mais quand même, on ne m’y reprendra pas.
Non, parce que quand même, hein. La fille qui a demandé une coloscopie pour diarrhées chroniques sans doser la TSH, c’est moi.
Mme Ménopause n’était pas enceinte, c’est moi qui ai hystérisé l’affaire.
Je continue à voir des Pakistanais qui ont soit mal à la jambe, soit des problèmes pour uriner, soit les deux.
Un jour faudra que je publie.
Je suis devenue vachement copine avec M. Rachis.
J’ai caressé l’idée de transgresser l’histoire de l’anonymat pour Mme Pouteau.
J’avais choisi son histoire pour finir le livre. Elle était importante pour moi, Mme Pouteau.
Je prévoyais, peut-être, de le lui envoyer, avec un mot en expliquant que chut. Pour une dame de 96 ans, c’était peu de risque.
Elle était morte l’année d’avant. De ce que j’en ai compris, plutôt vite et bien ; en tout cas pas d’un cancer qui s’éternise. Pas l’arrêt fulgurant non plus, mais bon, entre les deux. Genre pas plus d’une semaine à l’hôpital.
Je ne reçois toujours pas les visiteurs médicaux.
Je n’ai jamais revu la fille de la patiente pas à moi. J’aurais peut-être dû lui envoyer un remerciement pour les fleurs.
J’ai trouvé que ça ne se faisait pas, que j’allais attendre de la revoir pour dire merci. Jamais revue.
M. et Mme CousinsGermains ont une petite fille parfaite.
Merde, je pensais que j’étais à jour de mon frottis.
Mlle Bonbons est devenue une petite fille adorable, pas grosse, hyper sympa.
Je suis super méga contente d’être généraliste et pas dresseuse d’ours.